Le préfet de Loir-et-Cher évoque l’actualité du département
Le préfet de Loir-et-Cher a fait un tour des sujets d’actualité du département lors d’une conférence de presse, mercredi 22 février.
Le préfet de Loir-et-Cher a fait un tour des sujets d’actualité du département lors d’une conférence de presse, mercredi 22 février.
Lors d’une conférence de presse, mercredi 22 février à la préfecture de Blois, François Pesneau, préfet de Loir-et-Cher, a abordé différents sujets d’actualité. Il a notamment détaillé la situation hydrique du territoire loir-et-chérien et a fait un état des lieux de la délinquance.
Des aides disponibles
En préambule, le préfet a rappelé qu’une aide de prise en charge des surcoûts d’énergie est possible. « Ce sont des mécanismes qui ne sont pas suffisamment utilisés et c’est dommage », a précisé François Pesneau. Cette aide est disponible pour toutes les entreprises de moins de dix salariés et elle concerne les exploitants agricoles. « Il suffit d’aller sur le site impots.gouv.fr et remplir les critères demandés. J’invite tous les agriculteurs qui le peuvent à profiter de cette aide », a expliqué le représentant de l’État.
Déficit hydrique sur le territoire
Face au manque de pluie qui sévit depuis quelques semaines, le préfet se dit attentif et en alerte sur le sujet. « Nous avons eu un début de recharge des nappes phréatiques tardif. Le niveau des nappes est très bas. Pour l’instant, la nature vit bien et se comporte convenablement, il n’y a pas de sécheresse en Loir-et-Cher actuellement. » Le préfet souhaite attendre la fin du mois de mars pour faire un constat sur la situation : « Si à la fin du mois de mars, je remarque qu’il n’est pas tombé l’eau attendue, je ne m’interdis pas de déclencher un niveau de vigilance dès le mois d’avril, c’est-à-dire avec un mois d’avance par rapport à 2022 ».
Position mitigée sur l’agrivoltaïsme
En réponse à une question, le représentant de l’État s'est positionné sur le sujet du photovoltaïque. Il ne s’est pas montré fermé, « seulement si cela se fait sur des lieux déjà artificialisés ». « La priorité c’est de réaliser cela sur des terrains déjà pollués comme des anciens terrains militaires », a-t-il précisé. Il s’est toutefois montré plus réservé sur la pratique de l’agrivoltaïsme : « Je suis mitigé sur le sujet. Tout dépend du projet présenté. Il ne faut pas qu’il y ait une réduction du cheptel en élevage pour ajouter les panneaux photovoltaïques ».
Des cambriolages agricoles en hausse
Globalement, les chiffres de la délinquance en Loir-et-Cher sont en hausse en 2022 par rapport à l’année précédente. Il y a une hausse de 25 % des atteintes aux biens et une augmentation de 10 % des atteintes à l’intégrité physique. Le préfet a tenu à expliquer ces hausses et chiffres : « Il y a une forte augmentation par rapport à 2021, en partie car c’était une année avec des confinements et couvre-feux. Lorsque l'on compare les chiffres de 2022 avec ceux de 2019, on remarque une très faible augmentation des faits de délinquance ».
Concernant le milieu agricole, le représentant de l’État a reconnu qu’il y avait ces derniers temps une recrudescence de cambriolages dans les exploitations agricoles. « Ce sont surtout les GPS des tracteurs qui sont la cible des voleurs. Même si par rapport à d’autres départements le Loir-et-Cher est plutôt épargné, il faut continuer à lutter contre ces cambriolages qui sont trop nombreux », détaille le préfet. Un groupe de vigilance devrait prochainement être relancé par les forces de l’ordre en collaboration avec la chambre d’Agriculture de Loir-et-Cher.