Développement
Le potentiel de cultures énergétiques sur les aires de captage d’eau estimé à 180 000 hectares
Dans une étude présentée le 17 janvier par le RMT Biomasse, le réseau national de recherche et développement dédié à la production de biomasse sur les territoires de potentiel de ces cultures est évident.
Le potentiel de cultures énergétiques sur les aires de captage d’eau en France est estimé à 180 000 hectares par une étude présentée le 17 janvier par le RMT Biomasse, le réseau national de recherche et développement dédié à la production de biomasse sur les territoires. Les aires de captage d’eau représentent une superficie de 1,8 million d’hectares, a indiqué Frédéric Levrault, de la chambre régionale d’agriculture de Poitou-Charentes. En retenant l’hypothèse d’un taux de 10 % d’implantation de ces cultures énergétiques lignocellulosiques sur ces surfaces, le potentiel est de 180 000 hectares. La condition pour implanter ces cultures est qu’elles utilisent peu d’intrants. C’est le cas du chanvre, de la luzerne, du sorgho, du triticale, du peuplier et de l’eucalyptus, et surtout du miscanthus et du switchgrass. Sur cet éventail de cultures, le miscanthus et le switchgrass présentent les coûts de revient les plus faibles : 52 euros par mégawatt-heure rendu exploitation pour le switchgrass et 47 pour le miscanthus. Hypothèse de rendement : 8 tonnes de matière sèche à l’hectare. Ces cultures lignocellulosiques arrivent à un prix proche de celui des plaquettes forestières, chez l’utilisateur final (école, mairie, maison de l’agriculture…) : leur coût de revient moyen est de 108 euros par mégawatt-heure, contre 100 pour les plaquettes forestières. Et contre 296 euros avec le gaz fossile ou 399 avec le fioul domestique.