Le ministre de l’Agriculture sur les marchés
Le ministre de l’Agriculture a visité un marché de proximité et le Min de Rungis le 14 mai.
Le Min de Rungis, plus grand marché de produits frais au monde, et le marché de Crécy-la-Chapelle (Seine-et-Marne), l’un des premiers à rouvrir suite à la fermeture administrative mi-mars, étaient au programme des visites du ministre de l‘Agriculture, Didier Guillaume, jeudi 14 mai.
Cette matinée de visites, qu’il qualifie de symbolique, était l’occasion de rencontrer des acteurs qui ont œuvré tout au long du confinement pour approvisionner les Français.
À Rungis, sur le carreau des producteurs d’Île-de-France, il a échangé avec les producteurs qui ont dû se réorganiser, leurs canaux de distribution (restauration hors-foyer et marchés) ayant été perturbés voire réduits à néant au moment du confinement.
Il a poursuivi sa visite du Min sur le secteur des produits laitiers, une filière durement impactée par la crise, et la plate-forme « Rungis livré chez vous », site visant à soutenir producteurs et grossistes du Min alors que les canaux de distribution étaient bouleversés.
Dans un second temps, Didier Guillaume a effectué une visite du marché de Crécy-la-Chapelle. « Sur ces marchés de proximité, très importants pour la vie locale et les liens sociaux, les maraîchers écoulent 30 % de leur production », a rappelé le ministre en parcourant ce marché où les gestes barrières mis en place (port du masque, lavage des mains au gel hydroalcoolique, sens unique de circulation, distance dans les queues) sont compris.
Ce marché local compte dans ses rangs des producteurs locaux et artisans de bouche.
Interrogé sur l’évolution des prix des produits frais, sa réponse est claire : « Nous faisons le constat que les prix n’ont pas augmenté. L’inflation est maîtrisée. Par contre, les produits d’importation, moins chers que les produits français en raison des coûts de production, sont moins nombreux dans les commerces ». Bref : comparer ce qui est comparable.
Laurence Goudet-Dupuis