Le GDS d’Eure-et-Loir fait beaucoup avec encore moins
La bonne nouvelle c’est que le cheptel eurélien se porte bien. La mauvaise, c’est que le Groupement de défense sanitaire (GDS) d’Eure-et-Loir se bat toujours pour équilibrer son budget. « Le manque de la subvention du conseil général — moins quarante mille euros par an — a du mal à être digéré. Et il y a de moins en moins d’élevages, donc pas de ressource supplémentaire à attendre », a pointé Nicolas Lignau, qui présidait, le 30 mars à Miermaigne, son assemblée générale annuelle.
Dans son rapport moral, le président a évoqué les pistes susceptibles d’apporter de l’air à l’organisme : « Il n’est pas question de faire moins d’actions. L’évidence serait de se rapprocher du GDS Centre. Nous pourrions aller plus loin dans la mise en commun de moyens. Sinon, un autre GDS sera notre porte de sortie... »
Nicolas Lignau reste optimiste : « L’arrivée du numérique dans nos élevages [...] m’amène à dire qu’il y a de l’espoir et du travail ». D’où le souci d’embaucher quelqu’un au profil plutôt technique pour pallier au départ de Lætitia Besnard et répondre à la demande d’appui des éleveurs.
En dépit des difficultés, le GDS poursuit vaille que vaille sa mission. Claire Auguste en a fait la démonstration en égrainant le fil du rapport d’activité des sections. La création d’une section apicole départementale est toujours à l’étude. Par ailleurs, le GDS programme pour cette année un accompagnement spécifique pour les jeunes installés. Enfin, le problème de la couverture vétérinaire a été évoqué et force est de constater que la situation a encore empiré... au grand dam des éleveurs.