Élevage
Le GDS 45 dresse le bilan 2020
L’assemblée générale du Groupement de défense sanitaire (GDS) du Loiret, sur les comptes 2019-2020, s’est tenue mercredi 26 mai. La directrice, Ophélie Duclos, revient sur l’essentiel.
L’assemblée générale du Groupement de défense sanitaire (GDS) du Loiret, sur les comptes 2019-2020, s’est tenue mercredi 26 mai. La directrice, Ophélie Duclos, revient sur l’essentiel.
Malgré l’année particulière, 2020 n’a pas fortement impacté l’activité du Groupement de défense sanitaire (GDS) du Loiret. Ophélie Duclos, directrice de la structure fait le point : « Durant le premier confinement en mars 2020, les vétérinaires ont pu continuer à travailler, leurs missions étant jugées prioritaires par l’État ». Pour les aider à exercer leur activité dans de bonnes conditions, le GDS a prolongé la campagne de prophylaxie bovine jusqu’au 30 juin. « La campagne se déroule du 1 er octobre au 30 avril. Elle a été prolongée de deux mois pour anticiper la pression que risquaient de subir les vétérinaires », explique Ophélie Duclos. Dans ce sens, les fournitures pour les exploitations agricoles ont, elles aussi, continué de fonctionner. « Nous avons été contraints de faire moins de déplacements en élevages et un peu moins de réunions physiques auprès des éleveurs, mais notre activité de fond a continué », souligne la directrice.
Passage en ZEF IBR
L’événement marquant de 2020 pour le GDS 45 est son passage en zone épidémiologiquement favorable IBR. C’est-à-dire que le département n’est plus jugé comme une zone propice au développement de la rhinotrachéite infectieuse bovine. « Nous avons pu défendre ce changement de statut sanitaire auprès de l’organisme national et ainsi obtenir un allégement des analyses, précise Ophélie Duclos. Au lieu de dépister 100 % des bovins de plus de 24 mois d’un élevage, nous pouvons en faire que 20 % ». Ce qui représente un gain de temps et de financement conséquent.
Surveillance accrue de la BVD
En parallèle, l’arrêté du 31 juillet 2019 impose la surveillance de la diarrhée virale bovine (BVD) et la mise en place d’un plan d’assainissement. La directrice du GDS détaille : « La surveillance est déjà en place depuis plusieurs années dans le département pour nos adhérents. Elle est désormais obligatoire pour tout le monde avec l’obligation d’assainissement. Cette nouvelle procédure a été notre principale source d’occupation durant l’année et elle nous occupe toujours ».
Stratégie de la région
Le GDS du Loiret travaille évidemment avec la Région pour assurer la sécurité sanitaire des élevages. La surveillance en sérologie fait partie de la continuité des enjeux de la structure, ainsi que les plans d’assainissement. Petit changement à noter cependant en ce qui concerne le kit BVD sérum : « Le kit a évolué pour la campagne 2020-2021 : il est un peu plus sensible, assure Ophélie Duclos. Nous avons plus d’élevages séropositifs. Il faut que nous analysions au cas par cas pour déterminer s’il y a un risque de circulation virale ». Enfin, le fonds de solidarité du GDS permet de financer des analyses en cas de suspicion ou diagnostic de maladies. Les producteurs de fromage peuvent également faire appel à ce fonds de solidarité pour des analyses complémentaires en cas d’autocontrôles non satisfaisants.