Édito
Nathalie Prieur : « Le devenir des corps de ferme en Île-de-France »
Agricultrice à Louvres (Val-d’Oise), Nathalie Prieur est présidente de la Section des agricultrices et vice-présidente de la FDSEA Île-de-France. Elle prend la plume.
Agricultrice à Louvres (Val-d’Oise), Nathalie Prieur est présidente de la Section des agricultrices et vice-présidente de la FDSEA Île-de-France. Elle prend la plume.
« Que vous soyez locataire ou propriétaire, vous vous êtes forcément un jour posé la question : faut-il acheter son corps de ferme ou le vendre ?
Les éléments qui poussent à se séparer de son corps de ferme sont nombreux. Ils peuvent être liés à des problèmes de voisinage, des bâtiments anciens inadaptés et/ou à l’entretien coûteux, l’absence d’un successeur potentiel, l’imposition de mise aux normes sanitaires ou encore une accessibilité souvent contraignante avec une circulation difficile.
Dans le Val-d’Oise, il apparaît qu’environ 60 % des corps de ferme vont ou ont été réhabilités et transformés en logements individuels allant du studio au T2 ou T3. Les agriculteurs n’ont généralement pas les fonds nécessaires pour jouer les maîtres d’œuvre. Les banques suivent difficilement le particulier qui souhaite réaliser ce genre de projet, rentable dans le futur mais extrêmement coûteux à mettre en place !