Banque
Le Crédit agricole d'Île-de-France annonce des résultats records en 2022
Le Crédit agricole d'Île-de-France a tenu son assemblée générale le 30 mars au Palais des congrès de Massy (Essonne). La banque régionale fait état de résultats records.
Le Crédit agricole d'Île-de-France a tenu son assemblée générale le 30 mars au Palais des congrès de Massy (Essonne). La banque régionale fait état de résultats records.
L'année 2022 restera dans l'histoire du Crédit agricole d'Île-de-France. La caisse régionale enregistre en effet ses meilleurs résultats depuis… sa création en 1901 ! À l'occasion de son assemblée générale qui s'est tenue le 30 mars au Palais des congrès de Massy (Essonne), le Crédit agricole d'Île-de-France, présidé par Guillaume Vanthuyne, a dévoilé ses chiffres : « En 2022, nous faisons un résultat de 370 millions d'euros en comptes consolidés, ce qui permet de renforcer notre solidité de 27 %, gage de développement et de sécurité pour nos clients », s'est réjoui le nouveau directeur du Crédit agricole d'Île-de-France, Michel Ganzin. « Nous ressortons renforcé de cette année et cela va nous permettre de continuer d'accompagner nos clients grâce à l'engagement sans faille de nos collaborateurs et de nos élus. »
Ces excellents résultats cachent aussi quelques déconvenues et des projets « challengeants » pour les mois à venir. Le Crédit agricole d'Île-de-France chute en effet sur son indice de recommandation clients, sur l'indice d'engagement des collaborateurs, sur l'indice de conquête ou encore observe une dégradation de sa joignabilité clients.
Comme une étape du Tour de France
« Cette année 2022 ressemble à une étape du Tour de France, a souligné Guillaume Vanthuyne. Et plus précisément à une étape de montagne : adapter son braquet, peaufiner sa stratégie, faire face aux imprévus et parfois même aux défaillances, faire attention aux coéquipiers sans perdre de vue qu'un concurrent peut surgir à tout moment. Il faut alors contre-attaquer, bondir. C'est ce que vous avez fait. Les hommes et les femmes du Crédit agricole d'Île-de-France ont réalisé une année époustouflante. Les chiffres sont là, indiscutables comme un chronomètre impressionnant. Et pourtant, c'était loin d'être gagné. Au pied de l'année 2022, l'ascension apparaissait comme redoutable avec de nombreux virages à négocier : les risques, l'innovation, les marchés spécialisés, l'urgence climatique… Cette réussite, on la doit à notre modèle, être une banque mutualiste, à l'image d'un vélo de course avec deux plateaux, le petit et le grand, la banque et le mutualisme. L'un et l'autre sont indispensables et indissociables et porteurs de valeurs telles que la confiance, la persévérance, l'utilité, la générosité et la fierté ».
Enjeux 2023
Au cours de cet après-midi, le Crédit agricole a fait un focus sur les nombreux enjeux de 2023. « Le Crédit agricole va d'abord s'employer à accompagner ses clients à court terme dans un contexte particulièrement inflationniste, où la hausse des charges de crédit est de plus en plus élevée », a tenté de rassurer le directeur général.
Sur le plan structurel, le Crédit agricole d'Île-de-France sera présent sur l'enjeu climatique pour « accompagner nos clients dans leur transition énergétique et passer d'une économie carbonée à une économie décarbonée », d'un point de vue du logement, de la mobilité, de l'exploitation agricole.
Autre enjeu ciblé, le vieillissement de la population et les problématiques de santé. « Nous avons déjà créé un ''label santé by Crédit agricole Île-de-France'' mais nous devons aller beaucoup plus loin ». Et Michel Ganzin d'évoquer la réforme des retraites : « Nous accompagnerons nos clients sur ce sujet ».
Enfin, le Crédit agricole continuera de travailler sur « la qualité relationnelle avec les clients, la compétence des collaborateurs et la qualité de services offerte afin de les rendre de plus en plus différenciantes des autres banques ». « Tout ce qui pourra être digitalisé le sera, y compris en utilisant l'intelligence artificielle. Mais la différenciation se fera avec l'humain, qui apportera compétences, responsabilité, autonomie et discernement, ce que l'intelligence artificielle n'a pas », a tranché Michel Ganzin.