Irrigation
L'arrêté-cadre sécheresse en consultation
Un nouvel arrêté définissant les mesures de restriction en cas de sécheresse est en consultation en Loir-et-Cher.
Un nouvel arrêté définissant les mesures de restriction en cas de sécheresse est en consultation en Loir-et-Cher.
Après une série de concertations avec l’ensemble des acteurs, dont la profession agricole, la préfecture propose un nouvel arrêté-cadre sécheresse qui va régir la gestion de l’eau pour ses différents usages, à l’exception des prélèvements pour l’irrigation sur les nappes de Beauce, gérée par le Sage Nappe de Beauce.
« Nous avons été particulièrement vigilants à la rédaction de ce texte, explique Benoit Lonqueu, pour le syndicat des irrigants. Avec la chambre d’Agriculture, la FNSEA 41, les JA 41, nous avons examiné les points précis des différents articles ». La nouvelle réglementation intègre un nouveau seuil d’alerte informatif, au printemps. Pour les pompages en rivière, les principes restent les mêmes avec deux étapes de limitation, puis une interdiction lorsque le seuil de crise est dépassé. Le zonage au sud du département est modifié. L’administration a ajouté une contrainte supplémentaire sur les forages : lorsque la rivière du bassin est en interdiction, il y a des restrictions de pompage sur les tous les forages du bassin, proches ou non de la rivière. Un assouplissement administratif est à souligner : les producteurs de cultures dérogatoires n’auront plus besoin d’informer la DDT lorsqu’ils veulent bénéficier de la dérogation.
Participez avant le 6 avril
Les documents de consultation sont à retrouver ici. Dans le menu déroulant des consultations 2022, il faut faire défiler la liste et sélectionner « Projet d’arrêté préfectoral cadre sécheresse ». Les observations peuvent être communiquées par mail à ddt-seb-consultation-du-public@loir-et-cher.gouv.fr, jusqu’au 6 avril inclus.
Le syndicat des irrigants, la FNSEA 41 et JA 41 invitent les irrigants à faire valoir leurs remarques et rappeler que l’irrigation est un facteur de création de plus-value et de sécurisation de la production. « Alimenter les marchés est indispensable, pour le profit de tous, producteurs et consommateurs. L’actualité, malheureusement, le confirme, commente Benoit Lonqueu. Il faut souligner que tous les partenaires départementaux l’ont bien compris. Ils ont eu une analyse factuelle et non dogmatique sur le dossier ».