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Lait : "ne laissons pas le pouvoir aux transformateurs"

Nouvel accord interprofessionnel sur les germes et les cellules du lait et réforme de la Pac se trouvaient au cœur des débats de l’assemblée générale des producteurs de lait de Seine-et-Marne.

Dagny, jeudi 24 avril. Thierry Bontour, président de la chambre d’Agriculture, Cyrille Milard, secrétaire général de la FDSEA 77, et Pascal Clément, vice-président de la FNPL, avaient répondu présent à l’invitation de Jean-Claude Pette, président de la FDSPL 77.
Dagny, jeudi 24 avril. Thierry Bontour, président de la chambre d’Agriculture, Cyrille Milard, secrétaire général de la FDSEA 77, et Pascal Clément, vice-président de la FNPL, avaient répondu présent à l’invitation de Jean-Claude Pette, président de la FDSPL 77.
L’assemblée générale de la Fédération départementale des syndicats de producteurs de lait (FDSPL 77), sous la présidence de Jean-Claude Pette, le jeudi 24 avril à Dagny, avait une saveur particulière : il s’agissait de la dernière sous le régime des quotas. Instaurés en 1984, la plupart des producteurs laitiers présents a toujours travaillé avec ce système. Le nouvel accord interprofessionnel national relatif à l’application de la réglementation pour les germes et les cellules somatiques lors de la collecte du lait de vache a engendré de nombreux débats entre Jean-Claude Pette et les producteurs d’une part, et le vice-président de la FNPL (Fédération nationale des producteurs laitiers), Pascal Clément, d’autre part.
Cet accord risque de voir l’aspect humain relégué au second plan lors du traitement des dossiers par la commission administrative de conciliation mensuelle qui se tient en Champagne-Ardenne pour la région Ile-de-France. De plus, les suspensions de collectes peuvent engendrer des arrêts définitifs de production.
Si l’objectif de cet accord est la simplification, la réactivité et une inscription dans une véritable démarche de progrès, les points de désaccords sont nombreux. « Seul le système informatique, donc mathématique, permettra de gérer les situations, sans aucune considération humaine », a noté Jean-Claude Pette. Et de poursuivre : « Du texte européen, seules les contraintes ont été retenues. »
Dans son allocution officielle, le président Pette a également évoqué différents points dont certaines clauses des contrats fixant les prix qui sont basées sur les indices interprofessionnels que les industriels ont du mal à appliquer quand les cours sont en hausse, les organisations professionnelles — présentées comme des outils de pouvoir, ce sont aujourd’hui de simples chambres d’enregistrement —, la réforme des installations classées sans oublier celle de la Pac qui touche durement les élevages laitiers de plaine avec 100 % des aides découplées. D’ailleurs, ce sujet a aussi été abordé par Cyrille Milard, secrétaire général de la FDSEA 77, et Thierry Bontour, président de la chambre d’Agriculture.
Concernant le contexte des prix, il a été meilleur en 2013 et semble se maintenir dans la même dynamique en 2014 avec toutefois un bémol : la hausse équivalente voire supérieure des coûts de production. « Le prix du lait, c’est l’ADN de la FNPL même si le rôle du syndicalisme a évolué. Alors que les lois d’avenir et de consommation sont en discussion au Sénat et que les quotas s’éteindront dans onze mois, ne laissons pas le pouvoir aux mains des transformateurs », a appelé Pascal Clément.
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