Sécheresse
La sécheresse inquiète les acteurs de Loir-et-Cher
Le vendredi 5 août dernier, le préfet de Loir-et-Cher, François Pesneau a présidé une cellule sur la thématique de la sécheresse avec les acteurs du département afin de faire un point sur la situation.
Le vendredi 5 août dernier, le préfet de Loir-et-Cher, François Pesneau a présidé une cellule sur la thématique de la sécheresse avec les acteurs du département afin de faire un point sur la situation.
François Pesneau, préfet de Loir-et-Cher, est revenu sur la situation de sécheresse que le département de Loir-et-Cher subit. Les différents acteurs concernés par la sécheresse étaient présents dans le but « d’échanger pour avoir des débats et prendre en compte les avis de tous » a précisé le préfet. C’était l’occasion de faire un bilan météorologique à la fois à l’échelle départementale et nationale.
Troisième année la plus sèche
Cette année 2022 est la troisième année la plus sèche depuis 1959 avec 259 mm de précipitations en moyenne depuis le début de l’année sur le département de Loir-et-Cher. C’est en juin, avec de fortes précipitations, qu’il y a eu un excédent pluviométrique selon la préfecture. C’est surtout le nord du département qui est fortement touché par la sécheresse. L’indice d’humidité des sols met en avant un fort déficit.
320 hectares détruits par le feu
À la suite de ce bilan, le préfet a tenu à rappeler qu’il était possible de durcir à tout moment les restrictions si la situation l’obligeait. Des contrôles ont été effectués sur tout le département au niveau des collectivités territoriales, des exploitations agricoles et des particuliers. En majorité, un respect des restrictions par les différents acteurs a été constaté. Le Loir-et-Cher a été également touché par les incendies avec 320 hectares détruits par le feu et 228 interventions du 1er juin au 4 août. Concernant l’agriculture, Arnaud Bessé, président de la chambre d’Agriculture a rappelé que « les cultures ont deux semaines d’avance avec un fort stress hydrique pour les cultures et plantes qui auront un besoin en eau jusqu’au 15 août ».
À la fin de la réunion, le préfet a invité les personnes présentes à prendre la parole. Des débats nourris ont eu lieu avec pour chacun « une forte inquiétude concernant la situation actuelle ».