La renationalisation de la culture des OGM fera peu de gagnants selon l'AFBV
La renationalisation de la culture des OGM «fera de nombreux perdants mais peu de gagnants», indique dans un communiqué publié le 14 janvier l’Association française des biotechnologies végétales (AFBV).
Les nouvelles dispositions laissent en effet aux États-membres la possibilité de refuser, sur tout ou partie de leur territoire, la culture d’une plante génétiquement modifiée (PGM) évaluée sans danger pour la santé et l’environnement par les instances scientifiques d’évaluation communautaires, explique l’AFBV. «Cette nouvelle règlementation laissera le champ libre à l’idéologie», pronostique l’association. Et aussi le champ libre aux distorsions de concurrence : la France, comme les autres pays de l’UE, continuera à importer d’importantes quantités de protéines issues de PGM pour alimenter ses animaux d’élevage. Pour autant, selon l'AFBV, cette renationalisation «permettra aux pays européens qui refusent l'obscurantisme», comme la Grande-Bretagne, l’Espagne, le Portugal… «de libérer leur recherche» en développant des plantes génétiquement modifiées.