Exposition
La photo s’affiche en terres ligériennes
Le festival Promenades photographiques revient pour sa 18e édition dans plusieurs communes de Loir-et-Cher. Une grande diversité d’artistes sera exposée jusqu’au 27 août.
Le festival Promenades photographiques revient pour sa 18e édition dans plusieurs communes de Loir-et-Cher. Une grande diversité d’artistes sera exposée jusqu’au 27 août.
Un événement, vingt-trois expositions. C’est ainsi que l’on pourrait résumer le festival Promenades photographiques qui se tiendra dans différents lieux de Blois, Vendôme et Sargé-sur-Braye, en Loir-et-Cher. Ces affichages prennent place jusqu'au 27 août dans des jardins, des bâtiments publics ou encore dans la rue.
Le travail des photographes reprend des thèmes très diversifiés et d’horizons variés. Martin Becka, né en ex-Tchécoslovaquie en 1956, a d’abord été photo-reporter avant de se lancer dans une pratique personnelle du huitième art. Son travail utilise les techniques préindustrielles. De nombreux tirages sont réalisés en noir et blanc.
Jeff Le Cardiet, originaire d’Île-de-France, a grandi aux Comores, ce qui lui a donné une culture visuelle particulière. Il a remporté le Prix Mark-Grosset l’an passé et a énormément travaillé pour la presse. Son affichage sera un travail lié aux carrières, et au Loir-et-Cher, à travers le château de Chambord et la chasse à courre.
Parmi les photographes ayant choisi de travailler sur la région, on trouve Pierre Aucante, spécialisé depuis plusieurs décennies dans le monde rural. Il vit en Sologne et est très actif sur les événements liés à la Loire. Les clichés qu’il exposera ont d’ailleurs pour thème ce fleuve, à l’aurore, notamment l’hiver. Ses réalisations sont accompagnées de celles de William Daniels, photographe documentaire français, qui a choisi de travailler sur une ligne de chemin de fer dans la steppe voulue par l’URSS. Il dévoile un paysage figé, enneigé et dénué de vie humaine. Il veut montrer, selon ses dires, que la Russie n’est pas forcément ce que croit l’Occident.
D’autres artistes donnent à voir des créations pour le moins surréalistes, comme Christel Jeanne et ses clichés mélangeant les animaux avec le paysage parisien. Intitulé Zoonose, pour les infections transmises par l’homme aux animaux et vice-versa, l’exposition fait un clin d’œil à l’actualité en plaçant un pangolin du Zoo de Vincennes devant des agences de change de la rue de Rivoli à Paris ou en mettant en scène un zèbre sur la place de la Concorde en plein confinement.
Enfin, certaines œuvres sont davantage farfelues, comme la collection Épouvantails de Hans Silvester, qui présente des créations agricoles tantôt effrayantes, tantôt touchantes en France, comme en Éthiopie.
Plein tarif : 5 euros, tarifs réduits sous conditions.