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Portrait
La box d’art d’Ophélie Sureau

Professeur d’arts plastiques, Ophélie Sureau vient de lancer Ma box d’art, un concept qui vise à rendre l’art accessible à tous les enfants et à développer leur sens de la créativité.

© L.G.-D. - Horizons

Après des études d’arts plastiques à la Sorbonne (Paris), des études plaisir selon ses dires, Ophélie Sureau a été responsable d’une galerie d’art avant de devenir enseignante d’arts plastiques.

« À la naissance de mon troisième enfant, alors que j’étais à la maison, j’ai cherché à développer une activité autour de l’art, explique la jeune entrepreneuse qui, en tant qu’enseignante, a été confrontée à des enfants qui n’avaient jamais visité un musée. J’ai souhaité transposer les arts plastiques à la maison en rendant les enfants autonomes. L’activité permet aux enfants de se détacher des écrans - une situation qui la désole - et de rapprocher les enfants des parents. J’avais envie de mettre l’art à la portée de tous. L’essentiel est que ce soit un moment créatif sympa ».

Un mois, un artiste

Concrètement Ma box d’art met à l’honneur un artiste chaque mois. Pour sa première box, elle avait opté pour Picasso. Une fiche présente l’artiste et un dépliant décrypte trois de ses œuvres. Trois activités dont une avec des matériaux de récupération, sont proposées. Tout le matériel est fourni. « Si mon côté histoire de l’art ressort à travers les documents, une façon de légitimer l’art, je me refuse de formater les activités, le but étant de s’amuser. D’ailleurs, l’art plastique est une matière où tous les élèves peuvent s’exprimer quel que soit leur niveau scolaire », note la maman de trois enfants qui cible les 6-14 ans sans catégorie, ni genre. « S’il y a une fratrie, j’ai envie qu’ils la fasse ensemble. » Des institutrices lui commandent aussi des boxes et les reproduisent en classe.

À l’unité ou par abonnement

L’entrepreneuse, installée à La Chapelle-la-Reine (Seine-et-Marne), a suivi une formation chez Entrepreneurs académie axée sur le marketing, le site Internet, la communication… avant de créer son entreprise. Financièrement, elle a été accompagnée par le réseau France initiative et avait lancé une campagne participative sur Ulule dont l’objectif de base a largement été dépassé. « L’intérêt porté à cette campagne m’a reboosté », souligne Ophélie Sureau qui se donne un an pour réussir. À minima, elle vise la commercialisation de 60 boxes par mois. Elle s’est également inscrite dernièrement au concours créatrice d’avenir, son objectif actuellement étant de communiquer sur son concept commercialisé à l’unité (34,90 euros) ou par abonnement (29,90 euros/mois).

Après Van Gogh en septembre, place à la découverte de Guiseppe Penone et le land art dans la box d’octobre.

Et pour les plus jeunes, retrouvez Ophélie Sureau sur Facebook pour son Coucou mercredi, qui propose, chaque semaine, une activité filmée pour les jeunes enfants.


Biographie

  • 2002 : entrée à l’université,
  • 2014 : début dans l’éducation nationale (CPE puis professeur),
  • 2024 : création de Ma box d’art.
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