Rencontre
Julien Denormandie à l'écoute des agriculteurs
Vendredi 2 avril, le ministre de l'Agriculture et de l'Alimentation, Julien Denormandie, était à Orléans afin de parler aux représentants du monde agricole du Centre-Val de Loire.
Vendredi 2 avril, le ministre de l'Agriculture et de l'Alimentation, Julien Denormandie, était à Orléans afin de parler aux représentants du monde agricole du Centre-Val de Loire.
Vendredi 2 avril, Julien Denormandie, ministre de l’Agriculture et de l’Alimentation, était en visite à Orléans afin de rencontrer et d'échanger avec l'ensemble des représentants du monde agricole.
Le premier rendez-vous était donné à 9 h 30 à la préfecture d'Orléans où le ministre et Régine Engström, préfète de la région Centre-Val de Loire et préfète du Loiret, étaient attendus par Philippe Noyau, président de la chambre régionale d'Agriculture, Jean-Marie Fortin, président de la chambre d'Agriculture du Loiret, Patrick Langlois, président de la FNSEA 45, Cédric Benoist, membre de la FNSEA 45 en charge du dossier Pac, Sébastien Méry, membre du bureau FNSEA 45 chargé du dossier eau, Florent Leprêtre, président de la FNSEA CVL, Charles Perdereau, président des Jeunes agriculteurs CVL, Baptiste Menon, responsable Pac pour JA CVL.
Le ministre était ensuite attendu à la Laiterie de Saint-Denis-de-l'Hôtel (LSDH), devant laquelle de nombreux agriculteurs s’étaient regroupés.
Durant plus de deux heures, le ministre a échangé avec les représentants du monde agricole afin de débattre autour de la nouvelle Politique agricole commune (Pac). Julien Denormandie assure avoir entendu les revendications des agriculteurs : « Je suis dans le Loiret, à la rencontre de nos agriculteurs, pour continuer la construction de cette nouvelle Pac. Au-delà de cette écoute, j’ai également une vision très claire de notre agriculture. Je considère qu’il n’y a pas de pays fort sans agriculture forte. »
Il indique aussi : « Ici dans le Loiret, nous n’avons pas les mêmes caractéristiques de territoire, de sol, de type d’agriculture que dans d’autres départements. Tout cela doit être pris en compte. Ce matin, nous avons eu une grande discussion de travail avec l’ensemble des acteurs du monde agricole pour identifier les spécificités de ce territoire et voir comment la nouvelle Pac peut les accompagner. La transition se fait avec nos agriculteurs, il faut donc que cette nouvelle Pac leur soit accessible. C’est mon engagement et ce sur quoi nous travaillons ».
Le verdissement de la nouvelle Pac et notamment l’éco-régime sont largement débattus par les agriculteurs. Cette modalité de paiement des aides directes de la Pac, conditionnées à des pratiques culturales, agrienvironnementales et de certification ne convient pas à tous.
Afin de répondre aux inquiétudes de chacun, le ministre de l’Agriculture se veut rassurant : « Ce mécanisme accompagne nos agriculteurs : quels sont les critères et les conditionnalités de cet écorégime. Nous sommes dans un moment de concertation. Je crois vraiment pouvoir dire que nous faisons un travail de confiance avec le monde agricole. J’en veux pour preuve la qualité des échanges que j’ai eus ce matin. Les secteurs du monde agricole savent à quel point j’ai toujours agi dans l’écoute, avec construction : c’est comme cela que l’on avance ».
De 11 heures à 14 heures, une centaine de membres de la FNSEA et des JA se sont rassemblés devant la LSDH afin de montrer leur détermination quant à la résolution des problématiques que soulève la nouvelle Pac.
Prévenu, le ministre n'a pas fait la sourde oreille puisqu'il s'est arrêté afin de rassurer les agriculteurs présents.
Durant une bonne vingtaine de minutes, Julien Denormandie a pris la parole pour exprimer sa compréhension envers le monde agricole.
Pour Jean-Louis Lefaucheux, secrétaire général de la FNSEA 45 : « La visite du ministre dans le Loiret tombait opportunément. Cette manifestation a été organisée au pied levé pour interpeller le ministre. Elle nous a permis de le rencontrer et de lui faire part de nos craintes quant à la nouvelle Pac et le fameux éco-régime et ses contraintes environnementales très élevées. Nous voulions parler des ajustements à apporter pour faire en sorte qu’un maximum d’agriculteurs de la région puissent avoir accès à ces aides ».