Événement
JA tient son Université d’hiver
Du 29 novembre au 1er décembre, le syndicat Jeunes agriculteurs a tenu son Université d’hiver au mémorial Charles-de-Gaulle à Colombey, en Haute-Marne. Au total, près de 300 élus, présidents et secrétaires généraux des départements et des régions se sont retrouvés pour échanger sur l’engagement syndical, l’installation et la diversité des métiers ou encore le renouvellement des générations. Ouverte par le président national de Jeunes agriculteurs, Arnaud Gaillot, la séance plénière de cette Université d’hiver a donné lieu à une intervention de Marc Grassin, philosophe et directeur de l’institut Vaugirard humanités et management, construite autour du thème Implication et engagement, une affaire de volonté ? « Cette conférence a mis en questionnement des sujets tels que la motivation, l’engagement syndical, la discipline ou encore la visibilité des idées du syndicat qui font bien sûr écho aux enjeux auxquels nous sommes confrontés au quotidien dans notre région », relate Charles Perdereau, président de Jeunes agriculteurs Centre-Val de Loire. Intérêt majeur de ce temps fort syndical, les ateliers thématiques ont permis un travail commun. « Le premier atelier traitait des nouvelles formes d’engagement que nous pourrions résumer en trois piliers chez Jeunes agriculteurs : la convivialité, la défense du métier et l’installation », a résumé Justine Fusi, élue nationale.
Défense des valeurs et passion de transmettre
Un travail prospectif d’une heure a été mené par petits groupes pour imaginer des scénarios destinés à développer la base d’adhérents. « Le ralentissement du renouvellement des générations contribue à l'affaiblissement du nombre d’adhérents, donc de nos chances d’être entendus par les pouvoirs publics et compris par le grand public », décrypte Charles Perdereau, chef de file de la délégation de Centre-Val de Loire.
À noter également la venue de Julien Denormandie, ancien ministre de l’Agriculture, pour un débat avec des responsables JA et Thierry Cadart, enseignant et syndicaliste sur la thématique de l’engagement. « Le ministre a mis en avant la force des organisations syndicales qui donnent un cadre de dialogue. On sait aujourd’hui que la construction d’objectifs communs est primordiale et s’oppose aux confrontations perpétuelles qui pouvaient exister entre les corps intermédiaires, dont les syndicats et les pouvoirs publics par exemple », conclut Charles Perdereau.