Inauguration de l’extension du laboratoire du centre d’évaluation biologique
Philagro France a reçu ses investisseurs japonais jeudi dernier à Baccon.
Jeudi dernier, Philagro France et ses trois investisseurs japonais, Sumitomo Chemical Company, Nissan Chemical Industries et Nihon Nohyaku Company se sont réunis à Baccon pour inaugurer le nouveau laboratoire du centre d’évaluation biologique. Cette extension va permettre d’accueillir un plus grand nombre de chercheurs japonais résidents afin de travailler en collaboration avec les chercheurs français. L’objectif étant de tester de nouvelles molécules pour proposer des modes d’actions contre les maladies, mauvaises herbes, insectes…
Collaboration avec les chercheurs japonais
Durant la journée de rencontre, Léon Lenglin, directeur général de Philagro, est revenu sur les 22 années de l’entreprise sur le marché français. «Philagro est un acteur reconnu sur le marché de la protection des plantes. L’extension de notre laboratoire ici à Baccon, va permettre de collaborer avec plus de chercheurs japonais et nous devons aussi le voir comme une opportunité de rencontre. Le marché de la protection des plantes est indispensable et a besoin d’innovation » explique le directeur en discours inaugural. «Il ne faut pas oublier que bientôt nous aurons 9 milliards de personnes à nourrir sur Terre».
Ieaki Takeda, représentant l’Ambassade du Japon en France a précisé que la France était la 6e destination des investisseurs japonais. «La France est un pays très attractif mais il est difficile d’y investir. C’est seulement la 6e destination pour les japonais, après la Suède. La France et le Japon ont une valeur commune, chacun croit en la science et aux nouvelles technologies afin de favoriser les conditions de vies. Nous avons un partenariat d’exception» précise-t-il dans un français quasi parfait.
La grande force de Philagro, c’est que le centre travaille non seulement sur champs mais aussi en laboratoire. Cela permet d’effectuer des tests plus précis. Philagro a posé ses valises à Baccon car c’est un point stratégique. Ici, le climat et la terre permettent non seulement de réaliser des céréales mais aussi des légumineuses ou encore de la vigne.
500 000 € d’investissements...
... Voir l'article complet dans notre édition papier du 10 juillet 2015.