Syndicalisme
Il est encore temps de sauver l’abattoir de Blancafort
Menacé de fermeture, l’abattoir de Blancafort (Cher) mobilise pour sa réorientation vers l’abattage de poulets.
Menacé de fermeture, l’abattoir de Blancafort (Cher) mobilise pour sa réorientation vers l’abattage de poulets.
Mercredi 9 octobre, la FNSEA et les Jeunes agriculteurs de Centre-Val de Loire, soutenus par les salariés de l’abattoir de Blancafort (Cher), ont manifesté contre sa fermeture, prévue d’ici la fin de l’année. Depuis son rachat par le Groupe LDC en 2015, l’usine spécialisée dans l’abattage de dindes halal employait jusqu’à 270 personnes. Aujourd’hui, seule une partie des effectifs subsiste, et l'avenir de l'usine est incertain.
Les difficultés de l’abattoir sont liées à la baisse de la production de dindes en France, passée de 2 millions à 600 000 têtes en vingt ans, ainsi qu'à une forte concurrence européenne. Cette situation a entraîné un déficit de 27 millions d’euros depuis 2018, avec des pertes mensuelles estimées entre 800 000 et 1 million d’euros. Trois scénarios sont envisagés par LDC : réduire l’activité à 20 000 dindes par semaine, trouver un repreneur, ou fermer définitivement l’usine.