Carburant
GNR : la situation se débloque
Ces dernières semaines, les agriculteurs de Centre-Val de Loire ont dû faire face à une vraie tension sur l’approvisionnement en GNR. À la demande de la FNSEA Centre-Val de Loire, qui a suivi le dossier de près, la Draaf a réuni les fournisseurs de carburants le 19 octobre.
Ces dernières semaines, les agriculteurs de Centre-Val de Loire ont dû faire face à une vraie tension sur l’approvisionnement en GNR. À la demande de la FNSEA Centre-Val de Loire, qui a suivi le dossier de près, la Draaf a réuni les fournisseurs de carburants le 19 octobre.
Dans le but d’éviter tout risque de pénurie en cas de rupture des approvisionnements, la France garde en réserve des stocks stratégiques de pétrole : l’équivalent de 90 jours des importations nettes de l’année passée. Ces réserves sont gérées par la Sagess, Société anonyme de gestion de stocks de sécurité.
Elle dispose de près de 14 millions de tonnes de produits pétroliers (essence, gazole, fioul, carburéacteurs, etc.), soit près du tiers des produits en vente en France, qui peuvent être mis à disposition des opérateurs pétroliers, en cas de crise d’approvisionnement et sur injonction décidée par l’État. Ces carburants sont stockés dans 89 sites répartis sur tout le territoire dont la localisation et les volumes précis sont tenus secrets. Parmi ces sites, huit d'entre eux sont situés à proximité de raffineries. Des fournisseurs présents ont évoqué devoir aller chercher le GNR arrivé par bateau à La Rochelle, mobilisant les transporteurs sur de grands trajets, alors qu’il y avait, selon eux, des stocks en région. Les distributeurs, afin de subvenir aux demandes des agriculteurs en cette période de récolte et de semis, ont demandé la libération des stocks stratégiques locaux. Depuis, la situation semble s’être débloquée en région Centre, les travaux dans les champs se poursuivent. La dernière fois que le gouvernement avait dû utiliser une partie de ses réserves, c'était en 2016. Il avait puisé l'équivalent de trois jours de réserves pour alimenter les professionnels qui en avaient besoin, alors que les raffineries étaient déjà touchées par un mouvement social.
Répondre aux besoins urgents en GNR
Les adhérents qui rencontreraient encore des difficultés à s’approvisionner peuvent appeler leur FNSEA départementale.