Geneviève Varoqui, une fidèle du territoire
Geneviève Varoqui a été élue présidente de la confrérie des chevaliers du brie de Melun en début d’année.
« Les travaux de la confrérie des chevaliers du brie de Melun vont dans le sens de ma culture économique, à savoir défendre un produit AOP ainsi que l’ensemble de la filière qui y est liée », explique Geneviève Varoqui, qui s’est investie au sein du conseil de la confrérie dès son intronisation en février 2015, lors du chapitre du Salon international de l’agriculture.
Depuis le début de l’année, elle en assure la présidence, fonction à laquelle elle succède à Jean-Michel Besancenot.
Alors qu’elle se dit en apprentissage, elle apprécie le fait que « tout le monde ait envie que la confrérie perdure et intervienne à de nombreux niveaux comme à la cité gastronomique de Rungis ».
À la retraite depuis deux ans, Geneviève Varoqui a fait sa carrière dans la fonction publique territoriale, dans la région de Melun.
« Je suis une fidèle du territoire », souligne celle qui s’y est installée dès les années 60 avec ses parents.
Des propos corrélés avec le leitmotiv de la confrérie inscrit sur la médaille des chevaliers : « Fidélité, loyauté, courtoisie ».
Après un début de carrière à la mairie de Melun, Geneviève Varoqui a pris la direction générale des services de La Rochette.
Une décennie plus tard, elle s’est orientée vers la nouvelle communauté d’agglomération Melun Val-de-Seine à la direction du service de développement économique et grands projets.
« En travaillant au sein d’une collectivité, on est proche des habitants et des politiques. De plus, j’ai eu l’impression de participer à la construction du territoire », raconte Geneviève Varoqui.
« La communauté devait tracer ses objectifs. Un gros travail était à faire avec les entreprises du secteur afin de créer un réseau. C’est ainsi que je suis entrée en contact avec l’ambassade régionale des produits du terroir. Cela a été ma porte d’entrée à la confrérie du brie de Melun. », explique-t-elle.
« La valorisation des territoires se fait par différents acteurs dont l’ambassade, avec une double casquette : les produits du terroir et l’économie. Les confréries n’existent que si, derrière elles, il y a une économie ou une culture », souligne la toute jeune présidente, qui souhaite dynamiser et valoriser les outils de communication modernes et se tourner vers l’autre maillon, les consommateurs.