Territoire
Françoise Souliman a pris ses fonctions de préfet lundi
La cérémonie d'installation de Françoise Souliman, préfet d'Eure-et-Loir, s'est déroulée à Chartres, le 25 janvier.
La cérémonie d'installation de Françoise Souliman, préfet d'Eure-et-Loir, s'est déroulée à Chartres, le 25 janvier.
« Je suis fière et heureuse d'arriver en Eure-et-Loir, un poste prestigieux qui conclut mon périple gaulliste qui a débuté à Colombey-les-Deux-Églises », déclare Françoise Souliman au terme de la cérémonie d'installation qui marque sa prise de fonction de préfet d'Eure-et-Loir, le 25 janvier, à Chartres.
Comme le veut la tradition, elle a déposé une gerbe au Monument aux Morts, Butte des Charbonniers et une autre devant la stèle Jean Moulin, place de la Résistance, avant de rencontrer la presse.
Et Françoise Souliman semble vouloir prendre le taureau par les cornes : « Je vais très vite découvrir le territoire. Je vais m'employer à aller voir chacun. J'aime aller sur le terrain, vous risquez de m'y voir souvent. J'aime bien être identifiée comme porteuse de l'autorité publique », souligne-t-elle.
Madame le préfet — c'est ainsi qu'elle souhaite être appelée — devrait rencontrer très rapidement les institutionnels du monde agricole et a même prévu une visite d'entreprise dès lundi prochain.
« Je ferai d'ailleurs une grande visite de terrain chaque semaine », promet-elle. Elle souhaite se placer dans une tradition d'écoute des élus, d'aide au territoire et de prise de décision « quand il sera temps de le faire ».
Elle sait que la crise sanitaire sera le fil rouge de son exercice : « mais la situation ici, n'a rien à voir avec la vague qui a submergé la région Auvergne-Rhône-Alpes, d'où je viens, qui a connu plus de six cents morts lors de cette deuxième phase ».
Autre grand dossier sur son bureau, le Plan de relance « afin d'aider les entreprises à passer ce mauvais moment » et aussi l'aménagement du territoire : « je ne veux pas oublier la ruralité », assure-t-elle.
Avant d'être nommée en Eure-et-Loir à 60 ans, Françoise Souliman est entrée dans le corps préfectoral en 2004 en tant que directrice de cabinet du préfet des Hautes-Alpes.
Elle a exercé ensuite dans le Var, la Haute-Garonne puis l'Ille-et-Vilaine avant d'être nommée préfet de Haute-Marne en 2016, puis de l'Ardèche en 2018 : « un département beaucoup moins rural qu'on ne l'imagine. Certes il y a les gorges mais il y a aussi de très belles entreprises. C'est un département compliqué mais attachant où les gens se sentent Ardéchois avant tout ».