Une étude pour lutter contre les incendies en Sologne
Pour prévenir et lutter contre les incendies en Sologne, le Loiret, le Loir-et-Cher et le Cher s'associent pour trouver un dispositif de détection, de localisation et de suivi des feux de forêt et de végétation.
Pour prévenir et lutter contre les incendies en Sologne, le Loiret, le Loir-et-Cher et le Cher s'associent pour trouver un dispositif de détection, de localisation et de suivi des feux de forêt et de végétation.
Alors que de très nombreux départs de feu sont à déplorer sur l'ensemble du territoire loirétain depuis les premiers jours de récolte début juillet (à Dadonville, Charsonville, Ruan, Attray, Yèvre-la-Ville et Artenay notamment), les trois départements recouverts par la Sologne s'unissent à travers la signature d'un groupement de commande. Cette association interdépartementale entre le Loiret, le Loir-et-Cher et le Cher marque le lancement d'une étude afin de définir le dispositif de détection, de localisation et de suivi des incendies le plus approprié pour protéger le massif forestier de la Sologne.
« Ce n’est pas un scoop, les aléas climatiques sont omniprésents, le Sud vient à nous, déplore Pauline Martin, première vice-présidente du conseil départemental du Loiret. Le Département a désormais besoin de s’organiser en termes de protection d’incendies. L'objectif de cette étude est de retenir un dispositif global et ainsi optimiser, voire mutualiser les moyens humains et financiers ».
Cinq mois d'étude
La société AzurIA a été désignée comme assistance à la maîtrise d'ouvrage afin d'analyser le territoire et faire l'inventaire des techniques existantes. Commencée le 7 juillet, cette étude devra rendre ses résultats en novembre prochain pour un déploiement du dispositif sélectionné dès 2024.
« L’année dernière, 90 départements ont été concernés par des départs de feu conséquents, rappelle la préfète de région, Régine Engström. Une première dans les annales françaises. L’été 2022 a été l’un des plus chauds depuis que les températures sont enregistrées. Il faut absolument que nous arrivions à protéger nos espaces naturels ».
Le montant de cette étude s'élève à 250 000 euros. 80 % de ce projet est financé par l'État dans le cadre du Fonds vert, à hauteur de 169 600 euros. Le reste de la somme sera acquitté équitablement par les trois Départements. Ce dispositif de détection précoce et localisé devra permettre de réduire le temps d'alerte des sapeurs-pompiers et ainsi de limiter la propagation des feux.