Ferme de l’avenir : des projets en continu
La ferme de l’avenir à Gironville s’est d’abord diversifiée avec l’ouverture d’une salle de restauration, aujourd’hui louée pour des réceptions, puis d’une aire de mobil-homes.
Une salle de réception de 150 m2 aménagée dans une ancienne grange située dans un cadre verdoyant : Véronique et Didier Pochon, polyculteurs à la ferme de l’avenir à Gironville, ont ouvert cette salle en 2001 après avoir réalisé une grande partie des travaux eux-mêmes.
« Au départ, il s’agissait d’une auberge orientée vers la restauration », souligne Véronique Pochon, qui était aux commandes de la vaste cuisine.
Depuis 2012, ils louent leur salle d’une capacité de 120 personnes maximale et labellisée « tourisme et handicap ». Des partenaires sont proposés aux clients, mais la famille Pochon a choisi de ne rien rendre obligatoire.
Au fil du temps et avec l’évolution des habitudes et des besoins, des aménagements permanents ont été réalisés : une pergola qui permet d’être abrité lors du vin d’honneur, une terrasse face à un point d’eau et des barbecues en dur très utilisés les lendemains de fête.
Plein de projets dans la tête et alors que leur fils vient de s’installer, une salle annexe est en cours d’aménagement, notamment pour les séminaires.
De plus, afin de répondre à la demande de couchages, les hébergements à proximité étant rares, une aire de mobil-homes a ouvert en 2012. « Nous avions réfléchi à aménager un autre bâtiment, mais le coût était exorbitant », explique Didier Pochon.
Ainsi, sur un hectare, douze mobil-homes offrent soixante-seize couchages.
En semaine, ils sont loués à des ouvriers ou autres. Mais cela reste insuffisant. Un caisson sanitaire devrait prochainement prendre place et être complété par des caravanes ou des hébergements insolites.
L’objectif : proposer autant de couchages que la salle peut accueillir de personnes.
Mais Didier et Véronique Pochon ont encore plein de projets en tête, comme monter des panneaux photovoltaïques sur les toitures mais en autoconsommation afin de réduire leur facture d’électricité, qui devient exorbitante entre la salle et l’aire de mobil-homes.
Pour toutes ces activités, ils ont créé une SARL afin de ne pas se limiter en terme de chiffre d’affaires.
Dès lors qu’on accueille du public, il est nécessaire « d’être sur place », insistent les exploitants, « et d’être à l’écoute de la demande des clients », conclut le couple avec insistance.