FCO : Levée des périmètres interdits (Nouvelle carte)
Selon un communiqué du ministère, Stéphane Le Foll a décidé de fusionner les zones de protection et de surveillance pour faciliter les mouvements d'animaux. Parallèlement, la vaccination des animaux destinés à l'export et ceux impliqués dans la sélection des races continue.
Sur la base de l’avis du Conseil national d'orientation de la politique sanitaire animale et végétale (CNOPSAV) et en conformité avec la législation européenne, Stéphane Le Foll, annonce dans un communiqué avoir décidé «de fusionner les zones de protection et les zones de surveillance actuellement définies afin de n’avoir qu’une «zone réglementée» et d’y permettre ainsi tous les mouvements d’animaux». Le ministre devrait donc réviser l’arrêté définissant les règles de mouvements dans le courant de la semaine.
La réglementation prévoyait en effet "une zone interdite" d'un rayon de 20 kilomètres soumis à des mesures drastiques, une "zone de protection" d'un rayon d'au moins 100 kilomètres et une "zone de surveillance" de 150 kilomètres autour des exploitations infectées.
500.000 animaux vaccinés
Depuis la découverte d'un premier cas dans l'Allier début septembre, la FCO s'est propagée à neuf départements, tous dans le centre de la France. Le ministre a lancé mi-septembre une campagne nationale de vaccination ciblée sur les ruminants (bovins, ovins et caprins) destinés à l'export. "Aujourd'hui plus de 500.000 animaux ont été vaccinés", a déclaré le ministre lors de la séance des questions au gouvernement à l'Assemblée nationale.
Export : 10 jours après l’injection au lieu de 60 jours
Le ministère de l'Agriculture indique par ailleurs que "des discussions ont pu aboutir, notamment avec l'Espagne et que les discussions en cours avec l'Italie permettront d'exporter des animaux vaccinés 10 jours après la seconde injection au lieu des 60 jours prévus par la réglementation européenne". Le ministre s’engage à poursuivre les négociations bilatérales avec ces pays mais aussi avec la Turquie et l’Algérie pour « faciliter les exports de ruminants français, tout en apportant des garanties sanitaires sur le caractère indemne des animaux exportés ».
Vision globale de la situation nationale : Dernière mise à jour le : 15 octobre 2015