Face aux attaques contre les phytos : la FNSEA lance un contrat de solutions !
La FNSEA lance une trajectoire de progrès pour la protection des plantes.
Alors que se déroulent actuellement les ateliers du chantier 2 des Etats Généraux de l’Alimentation, et face aux attaques fortes de la société sur le sujet de l’utilisation des produits phytosanitaires, la FNSEA et une trentaine d’organisations partenaires ont présenté le 14 novembre leur démarche collective de progrès, à travers un « contrat de solutions », dont la rédaction sera finalisée au premier trimestre 2018.
Parmi les partenaires figurent les organisations agricoles (FNSEA, JA, associations spécialisées), mais également les entreprises et instituts de recherche sur la génétique, le numérique, la robotique, l’agronomie, le bio contrôle, les solutions de protection des plantes, l’agro-équipement, les organismes de conseil et de développement agricole ainsi que la formation.
L’objectif est de permettre aux agriculteurs de pouvoir produire plus ,mieux et avec une viabilité économique! Revenir à une logique de solutions plutôt que de voir fleurir les interdictions, voilà la réponse que notre réseau souhaite donner !
Il s’agit de montrer que «nos organisations ne sont pas dans le déni : nous travaillons à la recherche de solutions», a rappelé Christiane Lambert, présidente de la FNSEA.
Du côté de la FDSEA 45, nous souhaitons que les agriculteurs disposent de plus de temps et surtout de solutions de protection des cultures viables en particulier pour la gestion des adventices. Il est essentiel que la recherche poursuive
et intensifie ses efforts grâce à des financements orientés vers la R&D ! Et en parallèle, il est aussi indispensable que le gouvernement reconnaisse les efforts déjà réalisés par les agriculteurs pour limiter les impacts sur le milieu et recourir aux alternatives uniquement lorsqu’elles sont efficaces et rentable.
Mais pour pouvoir investir dans de nouvelles solutions, les agriculteurs ont aussi besoin de moyens pour pouvoir retrouver un équilibre économique et anticiper les défis de demain !!!
Un travail collectif de l’ensemble des organismes partenaires est donc engagé, pour finaliser l’élaboration du contrat d’ici la fin du premier trimestre 2018.
Les céréaliers s’engagent dans le contrat de solutions
Conscients des attentes de la société, les céréaliers s’engagent pour la réussite de ce Contrat qui permettra de disposer de solutions de protection des cultures efficaces et durables afin de réduire les risques et les impacts des produits phytosanitaires.
Leur volonté est de développer des démarches de progrès pour continuer à Produire Plus, Produire Mieux. Avec ce « Contrat de solutions », l’ambition de la profession est de revenir à une logique de solutions, plutôt qu’à une logique d’interdictions.
La déclinaison céréalière du « Contrat de solutions » fera partie intégrante du plan de la filière demandé par le Président de la République à Rungis le 11 octobre dernier. Ces thématiques seront au cœur du prochain Congrès des Céréaliers qui se tiendra à Dijon les 31 janvier et
1er février 2018.
«Nous souhaitons tous nous engager pour une innovation au service d’une céréaliculture performante et respectueuse de l’environnement. Mais pour cela, les producteurs ont besoin de temps, d’accompagnement mais également de moyens pour investir dans ces solutions», déclare Philippe Pinta, président de l’AGPB.