Élevage
Ensiler du tournesol pour limiter l’achat d’aliments azotés
Des légumineuses en association avec le maïs, du type lablab (Rongaï) ou cowpea, ont été testées par certains d’entre vous en 2019 et 2020. Au final, la semence coûte cher alors que le rendement fourrager reste limité (+ 0,5 à 1,8 tMS/ha) avec un gain de valeurs alimentaires anecdotique. Mais n’est-il pas possible de faire mieux et à moindre coût avec des plantes que nous connaissons bien, telles que le tournesol ?
Des légumineuses en association avec le maïs, du type lablab (Rongaï) ou cowpea, ont été testées par certains d’entre vous en 2019 et 2020. Au final, la semence coûte cher alors que le rendement fourrager reste limité (+ 0,5 à 1,8 tMS/ha) avec un gain de valeurs alimentaires anecdotique. Mais n’est-il pas possible de faire mieux et à moindre coût avec des plantes que nous connaissons bien, telles que le tournesol ?
Le tournesol a pour avantage d’être une culture peu exigeante en intrants et qui valorise les sols superficiels. Dans un contexte de prix des intrants culturaux élevés (unités d’azote, traitements phytosanitaires …), le tournesol plante entière pourrait devenir une solution pour sécuriser ses stocks, constituer un fourrage complémentaire à l’ensilage de maïs et ainsi limiter les achats d’aliments azotés. De plus, le tournesol implanté en pur pourrait être la solution pour s’octroyer le point manquant dans l’Eco-régime de la future Pac.