Énergies
Énergies renouvelables : la discussion est lancée
Le préfet d'Eure-et-Loir, Françoise Souliman, a lancé, le 8 octobre à Chartres, les États généraux des énergies renouvelables.
Le préfet d'Eure-et-Loir, Françoise Souliman, a lancé, le 8 octobre à Chartres, les États généraux des énergies renouvelables.
Les parlementaires, des élus du territoire, des associations, la chambre d'Agriculture, les énergéticiens, les syndicats d'énergie ont été invités par le préfet d'Eure-et-Loir, Françoise Souliman, le 8 octobre à Chartres, pour le lancement des États généraux des énergies renouvelables. Une première en France.
L'objectif était de discuter du déploiement futur de ces énergies sur le territoire à l'heure ou un vent de protestation se lève, plus particulièrement contre des projets éoliens.
Aller assez vite
« Il fallait retravailler le sujet, restaurer le dialogue », a expliqué le préfet, lors de la conférence de presse qui a suivi la réunion. « La préfète de région souhaite travailler un schéma régional mais nous avons voulu tirer plus vite car 50 % de la production régionale d'éolien est faite en Eure-et-Loir, qu'il y a des opportunités qui se développent avec la fermeture de la base aérienne de Châteaudun, que nous avons des friches où installer du photovoltaïque au sol, qu'il serait dommageable d'installer de l'éolien dans le Perche mais qu'il y a là des ressources de méthanisation, a détaillé Françoise Souliman. Le but était d'avoir un dialogue restauré, serein et paisible avec l'ensemble des partenaires ».
Dessiner une carte
Lors de cette réunion, un état des lieux a donc été dressé et une méthode de travail a été proposée. « L'idée est d'aller assez vite. Une cartographie sera établie avec en rouge les zones où les implantations seront interdites* (le Perche, le périmètre de 20 km autour de Chartres, les vallées de l'Eure et de l'Avre), en orange les zones où ça se discute et en blanc les zones favorables ».
En outre, quatre réunions sont programmées, par secteurs, jusque début décembre, avec les porteurs de projets, les élus, les associations… L'objectif étant de présenter une carte définitive, concertée, début février. Et d'aller vers un meilleur équilibre régional…
*En réalité, il n'y a pas d'interdiction dans la loi, mais les porteurs de projets s'engageraient dans des procédures aussi longues qu'aléatoires.