Pommes de terre
Du non-labour en sol argileux pour la culture de pommes de terre ?
Dans la Somme, la chambre d’Agriculture mène des essais de culture de pommes de terre en non-labour, avec une parcelle conduite en pré-buttage d’automne, dans des terres argileuses. Premiers résultats et pistes d’amélioration.
Dans la Somme, la chambre d’Agriculture mène des essais de culture de pommes de terre en non-labour, avec une parcelle conduite en pré-buttage d’automne, dans des terres argileuses. Premiers résultats et pistes d’amélioration.
Sur le papier, l’idée est pertinente. Le non-labour en pommes de terre comporte plusieurs avantages : « Ne pas diluer la matière organique, ne pas fragiliser la structure du sol, et, en terres difficiles, réduire les coûts de mécanisation », liste Matthieu Preudhomme, ingénieur-conseil à la chambre d’Agriculture de la Somme. La campagne précédente a fait l’objet d’essais sur le sujet à la Ferme agro-écologie 3.0, à Aizecourt-le-Haut (Somme). « Nous n’avons pas de références de non-labour en terres lourdes. Or, la terre argileuse (32 % de limon ici) est plus facile à travailler en fin d’été. Le risque de refermeture est moins élevé. Ça offre aussi un report de la charge de travail à cette période », note l'ingénieur. La pratique nécessite cependant de se creuser la tête.