Des plates-formes d’essais pour apporter le meilleur de la technique
Le dernier grand rendez-vous technique du printemps de la chambre d’Agriculture de Seine-et-Marne s’est tenu à Arville le 12 juin.
Le quatrième et dernier rendez-vous technique de ce printemps avec la chambre d’Agriculture s’est déroulé le lundi 12 juin dans le sud Seine-et-Marne à Arville sur l’exploitation de Guillaume Lefort.
Il vient après une présence à Désher’avenir, l’organisation de la plateforme régionale en bio à Saint-Germain-Laxis et la visite d’essais à Giremoutiers.
« À travers ces rendez-vous, nous souhaitons apporter le meilleur de la technique en lien avec les organismes spécialisés », a insisté le président de la commission agronomie et environnement et premier vice-président de la chambre d’Agriculture, Christophe De Rycke.
Ce moment est l’occasion d’évoquer les dossiers d’actualité comme le « guide culture, interventions d’automne, campagne 2017-2018 » disponible gratuitement sur l’extranet du site de la chambre d’Agriculture (et par courrier au prix de 35 euros).
Par ailleurs, Christophe De Rycke alerte sur l’aide au conseil qu’il faut demander avant le 15 juillet.
Répartis en quatre groupes, les agriculteurs ont participé aux ateliers : essais en blé comparant différents programmes de fongicides sur variétés sensibles ou résistantes, comparaison de vingt-huit variétés et mélanges menés en conduite intégrée et de vingt-sept variétés conduite en conventionnelle, sans oublier la comparaison de quinze variétés d’orge menées en itinéraire conventionnel et la vitrine de l’interculture complétée d’une fosse pédologique.
L’après midi était consacré à différents ateliers mais également aux essais d’azote sur blé et aux démonstrations de robots désherbeurs.
Le vendredi 9 juin, soixante-dix exploitants agricoles ont visité la plate-forme technique de la chambre d’Agriculture à Giremoutiers. En lieu et place de l’orge, ce sont des essais colza qui étaient proposés.
Pour rappel, la chambre d’Agriculture suit une trentaine d’essais en Seine-et-Marne et autant sur l’ouest de la région car « dans le cadre de la chambre de région, la mutualisation est de mise afin d’éviter les redondances ».