Vie syndicale
Dernière rencontre sur le terrain avec les élus
La dernière rencontre de la profession agricole seine-et-marnaise, pour remplacer le Salon de l'agriculture, avec les parlementaires et conseillers départementaux s’est tenue le 26 mars à Chenoise, chez Vincent Bouvrain.
La dernière rencontre de la profession agricole seine-et-marnaise, pour remplacer le Salon de l'agriculture, avec les parlementaires et conseillers départementaux s’est tenue le 26 mars à Chenoise, chez Vincent Bouvrain.
Le Salon international de l’agriculture, l’une des vitrines de l’agriculture française et de l’Île-de-France, permet à la profession agricole de rencontrer et d’échanger avec les élus du territoire.
En raison de son annulation, la FDSEA 77 et les JA 77 ont convié les parlementaires et conseillers départementaux à quatre rencontres sur des exploitations agricoles.
La dernière d’entre elles s’est tenue vendredi 26 mars à Chenoise, à la Ferme de la Brosse, chez Vincent Bouvrain, polyculteur diversifié dans la production d’énergie avec l’installation de panneaux photovoltaïques et prochainement dans la production de noisettes.
Les trois sénateurs LR du département (Anne Chain-Larché, Claudine Thomas et Pierre Cuypers), le député de la circonscription, Christian Jacob, et les conseillers départementaux Olivier Lavenka et Sandrine Sosinski ont pu longuement échanger avec des responsables professionnels agricoles sur des sujets aussi variés que les néonicotinoïdes, dont le sénateur Cuypers a été un des fers de lance au niveau national de leur défense l’été dernier, et plus largement sur la survie de la filière betterave et l’utilisation des phytosanitaires.
Sur ce dernier point « le premier argent qu’on gagne c’est celui qu’on ne met pas », a souligné Vincent Bouvrain.
Parmi les autres dossiers évoqués : les ZNT (Zones de non-traitement) qui conduisent à des inepties et à des incivilités débordantes, les dépôts sauvages, la récupération des eaux de pluie — « 47 % en Espagne, 4 % en France », a relevé Christian Jacob —, l’irrigation, un sujet conflictuel, les installations, la main-d’œuvre, le Feader, la réforme de la Pac…
Les sujets ne manquaient pas et les échanges ont été nombreux, que ce soit sur la capacité du monde agricole à s’adapter aux changements climatiques, aux attentes sociétales et à assurer son rôle primaire qui est celui de nourrir ses concitoyens.
Ce moment a aussi été l’occasion de présenter les échéances et les enjeux auxquels devront faire face les exploitations seine-et-marnaises alors que la réforme de la Pac est en pleine discussion et la suppression de certains moyens de production est source d’inquiétude.