De la dignité pour les retraites agricoles !
La Section des Anciens esploitants de la FNSEA revendique.
Confrontés à la faiblesse des retraites agricoles, à la hausse du coût de l’énergie et de la santé, les retraités agricoles de la FNSEA s’inquiètent, dans un communiqué de presse du 16 mars, pour leur avenir. Pour que demain d’autres aient envie de s’installer en agriculture, nous devons assurer dignement l’accompagnement des retraités agricoles.
A l’occasion du Congrès de la Section Nationale des Anciens Exploitants de la FNSEA, qui se tenait les 17 et 18 mars, nous avons demandé aux Pouvoirs Publics de prendre leurs responsabilités en appliquant les mesures suivantes :
• La même bonification pour enfants pour tous : pour la Section, la bonification pour enfants attribuée aux retraités ayant au moins 3 enfants (actuellement fixée à 10 % du montant de la pension) doit devenir forfaitaire, afin de ne pas pénaliser les retraités dont les pensions sont les plus faibles ;
• Relever le revenu fiscal de référence de 2 000 € : suite à la suppression de la demi-part fiscale pour les veuves et les veufs, de nombreux anciens exploitants souffrent d’une perte nette sur leurs retraites (CSG-CRDS, taxe CASA, taxe d’habitation). Pour éviter ce décrochage, la SNAE demande une hausse du revenu fiscal de référence de
2 000 € (il est aujourd’hui de
10 633 €) ;
• Le versement de la «prime» de 40 € : la Section Nationale des Anciens Exploitants s’inquiète de la non-revalorisation du point de RCO en 2014. Après deux années de stagnation des retraites, elle attend toujours le versement de la « prime » exceptionnelle de 40 €, qui avait été annoncée par Manuel Valls en octobre 2014 ;
• La mise en place des
75 % du SMIC : la mise en place du plan de revalorisation des retraites est très attendue. La Section demande la parution rapide des textes permettant aux retraites des chefs d’exploitation d’atteindre 73% du SMIC en 2015, 74% du SMIC en 2016 et 75% du SMIC en 2017.
Après des années de labeur au service de la terre, des paysages et de l’alimentation, les hommes et les femmes qui ont oeuvré pour l’agriculture méritent qu’on les considère à leur juste valeur. L’agriculture ne se brade pas, la dignité non plus !