De forts besoins de main d’œuvre en agriculture
Le 26 avril, à Blois, Pôle emploi a présenté les résultats de l’enquête sur les besoins en main d’œuvre dans la région Centre Val-de-Loire et en Loir-et-Cher.
« Du travail, il y en a, mais il faut accepter dans un premier temps que ce soit des contrats à durée déterminée ou de l’intérim », relève Julien Pascual, directeur du service départemental en charge du marché du travail, lors d’une conférence de presse qui se tenait le 26 avril à Blois sur les résultats de la quinzième édition de l’enquête autour des besoins en main d’œuvre dans la région.
Cette enquête est l’un des éléments majeurs qui nourrit la stratégie de Pôle emploi.
D’après les 16 750 questionnaires exploités (dont 2 358 en Loir-et-Cher), il existe près de 54 000 projets de recrutement pour 2016 en Centre Val-de-Loire, un chiffre en hausse de 1,4 % par rapport à 2015.
En Loir-et-Cher, ce chiffre s’élève à plus de sept mille.
Sachant que les métiers liés à l’agriculture (avec plus de huit mille projets déclarés en région) et ceux liés aux services (plus de 33 000 projets) figurent parmi les postes les plus recherchés par les employeurs de la région, il est assez logique que le nombre d’offres saisonnières soit important : en région, 38,3 % des projets ont un caractère saisonnier et en Loir-et-Cher, 45 % — soit sept points de plus que la moyenne régionale.
En effet, l’agriculture propose 85 % de projets saisonniers, l’hébergement et la restauration : 47,3 %, et les autres activités de services, 42 %.
Dans le département, ces intentions d’embauche sont jugées difficiles à 37,5 %, alors qu’elles le sont à 36,8 % dans la région.
« Cette image est celle que les entreprises ont aujourd’hui. Il y a des éléments qu’on ne connaît pas encore donc le nombre d’embauches pourrait être plus important que prévu », précise le directeur.
En Loir-et-Cher, les cinq métiers les plus recherchés par les employeurs sont : viticulteurs, arboriculteurs salariés, cueilleurs (99 % de recrutements saisonniers) ; ouvriers agricoles (70 %) ; maraîchers, horticulteurs salariés (100 %) ; aides à domicile ; professionnels de l’animation socioculturelle.