Cueillette de Nolongues : la pomme dans tous ses états
De la taille du pommier au jus de pomme, ce fruit de saison sera à l’honneur à la cueillette de Nolongues à Jouarre durant la Balade du goût. Légumes d’hiver et cucurbitacées dont les citrouilles d’Halloween seront également de la fête.
Sur une dizaine d’hectares à Jouarre, la cueillette de Nolongues propose de juin à octobre une gamme complète de fruits et légumes. Cette activité est adossée à une exploitation de grandes cultures.
Cette année, les exploitants, Christophe et Marie-Claire Charpentier, rejoignent la Balade du goût. « Nous y avons participé au tout début mais cela tombait en général la veille de notre fermeture. Cette année, la date est plus tôt en saison. De plus, avec le maraîchage nous avons encore de nombreux produits. Outre les légumes d’hiver et les courges, nous proposons les potirons ornementaux destinés à Halloween », explique Christophe Charpentier.
Des cours de taille des pommiers, des dégustations de jus de pomme – issu des pommes de la cueillette – et aussi des pommes fraiches seront proposés.
Les premières plantations, un verger de pommes, remonte à 1993. Très rapidement la gamme de fruits proposés à la cueillette de Nolongues s’est élargie : poiriers, framboisiers, fraisiers, cerisiers ont suivi. Et en 2004-2005, le maraîchage a été développé car « il nous fallait proposer une gamme complète de fruits et légumes sur la période », souligne le couple.
En cette période automnale, la pomme est un produit d’appel. Une dizaine de variétés sont disponibles dans le verger. Actuellement, les premiers arbres plantés sont renouvelés avec des variétés plus récentes, à l’instar de Pirouette, Cybèle ou encore Jonagored – une pomme très attrayante de par sa couleur beaucoup plus vive qu’auparavant.
Ouverte tous les jours, la cueillette fait aussi office de sortie pédagogique pour les enfants.
« La clientèle aime que les exploitants soient présents sur le site car s’ils viennent pour la qualité et la fraicheur des fruits et légumes, la proximité avec le commerçant est essentielle, souligne Christophe Charpentier, à qui l’on pose rarement des questions sur ses pratiques culturales. Ceux qui viennent nous font confiance ».
Laurence Goudet-Dupuis