Crise de l’élevage : François Hollande demande aux industriels de «rendre des comptes»
S’exprimant à Dijon le 23 juillet, le lendemain de la présentation du plan de soutien à l’élevage par son Gouvernement, le président de la République a indiqué que des mesures d’urgence «indispensables» avaient été prises, mais qu’il fallait «agir sur ce qui est le sujet, c'est-à-dire les prix».
S’il précise que les mesures du plan de soutien vont rapidement se traduire dans les faits, François Hollande incite les distributeurs à «faire cet effort indispensable pour rémunérer les producteurs», de même pour «les abatteurs et transformateurs qui doivent rendre des comptes sur ce qui est en cause dans la filière». Le président prenait la parole après avoir discuté une heure et demie avec des représentants agricoles. Il a également défendu les mesures du plan, jugées insuffisantes par les éleveurs, revenant sur l’ambition de développer les approvisionnements français dans la restauration collective, notamment les cantines, sur la contractualisation, et sur le renforcement et la recherche de marchés à l’exportation, en particulier en «Turquie, Grèce, Maghreb, qui sont nos principaux acheteurs et qui peuvent l’être davantage».