Coupe du monde de rugby : la FNSEA GBP communique
Les agriculteurs du Grand bassin parisien se mobilisent pour la Coupe du monde de rugby qui débute ce vendredi 8 septembre.
Les agriculteurs du Grand bassin parisien se mobilisent pour la Coupe du monde de rugby qui débute ce vendredi 8 septembre.
Le bassin parisien accueille la Coupe du monde de rugby 2023 du 8 septembre au 28 octobre au sein des stades de France à Saint-Denis (Seine-Saint-Denis) et Pierre-Mauroy de Lille (Nord), puis les Jeux olympiques et paralympiques de Paris en 2024 (du 26 juillet au 8 septembre).
Ces deux événements mondiaux ouvrent une fenêtre de communication intéressante sur l’importance des apports alimentaires énergétiques (glucides et corps gras) pour la pratique du sport, de surcroît de haut niveau. Ainsi, la FNSEA Grand bassin parisien organise une campagne de communication durant toute la durée de la compétition avec le slogan en français et en anglais : « L’agriculture, carburant officiel des athlètes ».
Cette campagne se décline en deux parties. D'une part, douze bâches de 5 x 10 m sont installées aux abords des principaux axes routiers N2, A1, A6, A4, N118, A13, A25, A26, A16.
D'autre part, des scénographies en anglais de six parcelles d’une vingtaine d’hectares aux abords des aéroports de Lille, Beauvais, Roissy et Orly, observables par les passagers des avions de ligne à l’atterrissage ou au décollage ont été dessinées.
Outre l'appui des agriculteurs, Xarvio Digital Farming Solutions by BASF, Semences de France, Bayer France et John Deere ont contribué à la réussite de cette opération de communication.
Guillaume Lefort :
« Un message positif qui valorise les nouvelles technologies »
Membre du bureau de la FNSEA GBP (Grand bassin parisien) et motivé par les sujets de communication, Guillaume Lefort a participé au montage de l’opération de communication des agriculteurs de ce territoire dans le cadre de la Coupe du monde de rugby.
Horizons : Pourquoi mener une opération de communication durant la Coupe du monde de rugby ?
Guillaume Lefort : Notre idée de départ était de profiter des deux grands événements sportifs qui prennent place dans l’Hexagone (la Coupe du monde rugby qui débute ce vendredi 8 septembre puis les Jeux olympiques 2024) pour délivrer un message positif sur l’apport de l’agriculture à la société et plus particulièrement aux sports de haut niveau. L’agriculture sert à nourrir. Écrire chaque lettre démontre également la précision des nouvelles technologies utilisées par nos métiers.
Est-ce une première ?
En 2017, j’avais écrit un message dans l’une de mes parcelles à l’occasion des 130 ans de Darégal, entreprise pour laquelle je produis des plantes aromatiques sur mon exploitation agricole d’Arville. Une opération de communication a également été menée dans les champs au moment de la COP21.
Quelle forme va prendre cette communication ?
Un message simple, utilisable pour les deux événements, en français le long des axes routiers et en anglais pour les voyageurs arrivant en avion. Ainsi, douze bâches, dont six en Île-de-France, sont installées le long des routes principales sur des supports en paille.
Concernant les voies aériennes, de la moutarde a été semée début août sur des parcelles autour des quatre aéroports concernés dans le grand bassin parisien (Orly, Roissy, Beauvais et Lesquin) avec un message en anglais. À Roissy, le message s’affiche à trois endroits (ouest, est et à une trentaine de kilomètres à Oissery). Cette première nous permet de tester ce qui est le plus adapté pour les Jeux olympiques (distance, taille en fonction des sens d’atterrissage et de décollage des avions), sachant que chaque site a ses spécificités. À Lille, la moisson tardive et des parcelles plus petites ont complexifié l’organisation. À Orly, zone très urbanisée, un seul espace était disponible.
Les Jeux olympiques se déroulent plus tôt en saison. Comment pensez-vous gérer cette situation ?
Pour les Jeux olympiques, nous envisageons d’écrire les messages avec des Cive (Cultures intermédiaires à vocation énergétique) ou du maïs et d’écrire en creux afin de minimiser le coût.
Propos recueillis par L.G.-D.