Dégâts de gibier
Corbeaux, pigeons… : déclarez vos dégâts
Répondez à l'enquête en ligne sur vos dégâts de corbeaux, pigeons et autres afin de faciliter le classement des espèces nuisibles.
Répondez à l'enquête en ligne sur vos dégâts de corbeaux, pigeons et autres afin de faciliter le classement des espèces nuisibles.
Durant tout le printemps, les FDSEA ont reçu de nombreux appels d’agriculteurs confrontés aux dégâts de corvidés ou de pigeons. Les premiers résultats des enquêtes dégâts de corbeaux, des pigeons ou encore des renards sur les cultures 2021-2022 laissent craindre le pire sur le classement « nuisible ».
Au regard des éléments que les FDSEA seront capables de fournir à l’administration, des départements pourraient risquer de perdre le classement nuisible de certaines espèces.
D’autre part, la liste nationale des Espèces susceptibles d'occasionner des dégâts (Esod, ex-nuisibles) sera en cours de révision durant le premier trimestre 2023.
Dans le décret du 23 mars 2012 relatif aux Esod, les modalités de classement ont été différenciées selon trois catégories d’espèces :
- la première catégorie comprend des espèces non indigènes qui sont classées par arrêté ministériel annuel, sur l’ensemble du territoire métropolitain. Les espèces concernées sont le chien viverrin, le vison d’Amérique, le raton laveur, le ragondin, le rat musqué et la bernache du Canada ;
- la deuxième catégorie concerne des espèces qui sont classées par arrêté ministériel triennal, sur proposition du préfet, après avis de la Commission départementale de la chasse et de la faune sauvage (CDCFS). Les espèces concernées sont la belette, la fouine, la martre, le putois, le renard, le corbeau freux, la corneille noire, la pie bavarde, le geai des chênes et l’étourneau sansonnet ;
- la troisième catégorie est relative aux espèces qui, figurant sur une liste ministérielle, peuvent être classées par arrêté préfectoral annuel. Les espèces concernées sont le lapin de garenne, le pigeon ramier et le sanglier.
Les dix espèces du groupe 2 concernées sont « sensibles » d’un point de vue environnemental. Les associations écologistes attaquent tous les arrêtés qui ne sont pas complètement étayés devant les juridictions administratives. Les ministres en charge de la chasse et de l’agriculture ne prendront pas de risques.