Conseil horticole : entre projets et incertitudes
Le conseil horticole d’Île-de-France a tenu son assemblée générale le 13 juin au musée des Impressionnistes de Giverny (Eure).
C’est un cadre exceptionnel que le conseil horticole d’Île-de-France avait choisi pour tenir son assemblée générale 2018 : celui du musée des Impressionnistes de Giverny (Eure).
Mercredi 13 juin, ils étaient une quinzaine d’adhérents à s’être retrouvés pour faire le bilan des derniers mois et surtout échanger sur les nombreux enjeux actuels.
La matinée de travail s’est ouverte par le rapport moral et d’activités du président Bruno Picard.
« La saison 2017-2018 s’achève en demi-teinte du fait d’une commercialisation peu évidente en raison de la neige, puis des grèves de transports qui ont freiné les échanges commerciaux », a souligné le pépiniériste seine-et-marnais avant d’aborder l’incertitude à laquelle font face les professionnels s’agissant du contrat de filière 2018-2020.
« La validation de nos projets et leur niveau de financement par le conseil régional ne seront pas connus avant la fin de l’année », a-t-il noté.
Bruno Picard a ensuite évoqué les diverses actions engagées pour accompagner les adhérents dans leurs besoins de formation et d’information sur le matériel, l’innovation ou encore les techniques de vente et de commercialisation.
L’organisation de plusieurs formations a ainsi été projetée, dont un parcours dédié aux encadrants pour mieux manager.
Une problématique déterminante pour la filière horti-pépi en Île-de-France a longuement été abordée : l’avenir de la station expérimentale Arexhor Seine-Manche située à Saint-Germain-en-Laye (Yvelines), aujourd’hui au point mort, voire menacée. Bruno Picard en appelle au soutien de la Région et un travail est en cours, notamment avec le soutien de la chambre d’Agriculture de région, pour faire aboutir ce projet.
Il a également été question de la mise en place de la charte régionale pour la « promotion de la filière horticole ornementale et des aménagements paysagers ». « En résumé, c’est un outil conçu pour faire connaître la filière, la pérenniser et la développer car il donne aux élus les clés pour faire appel aux experts locaux pour réaliser des aménagements paysagers de qualité », a expliqué Bruno Picard.
S’agissant du groupe Dephy horti-pépi, une stagiaire, Lucie Baron, a effectué un important travail de collecte d’informations dans chaque entreprise et une réunion de restitution de ses travaux et conclusions sera organisée à la fin de l’été.
Enfin, l’assemblée générale a voté à l’unanimité pour l’augmentation de 1 % de la cotisation au conseil horticole.