Interview de Philippe Noyau
Concours des pratiques agroécologiques : « nous incitons de nouveaux territoires à se lancer »
Le président de la chambre régionale d’Agriculture de Centre-Val de Loire, Philippe Noyau, préside également le comité d’orientation du Concours général des pratiques agroécologiques dont les prix sont remis chaque année au Salon de l’agriculture. Un concours qui rencontre un intérêt croissant. C’est à ce titre que nous l’avons rencontré pour évoquer avec lui le rôle que peut jouer cette épreuve dans la diffusion de ces pratiques.
Le président de la chambre régionale d’Agriculture de Centre-Val de Loire, Philippe Noyau, préside également le comité d’orientation du Concours général des pratiques agroécologiques dont les prix sont remis chaque année au Salon de l’agriculture. Un concours qui rencontre un intérêt croissant. C’est à ce titre que nous l’avons rencontré pour évoquer avec lui le rôle que peut jouer cette épreuve dans la diffusion de ces pratiques.
Le Concours des pratiques agroécologiques existe depuis dix ans, cinq pour l’agroforesterie. Quel bilan en tirez-vous ?
Philippe Noyau : C’est un concours qui est jeune et dont la remise des prix attire beaucoup de monde. C’est très positif. Preuve que ces pratiques intéressent le public et les agriculteurs. Mais il faudrait attirer plus de candidats. La difficulté est d’organiser les compétitions régionales. Il faut réunir plusieurs acteurs pour juger les candidats, les chambres d’Agriculture, les Parcs naturels régionaux, l’Afac-agroforesteries ainsi que des experts en agronomie, en fourrage, en botanique, en paysage. De plus, il faut au moins quatre agriculteurs candidats par catégorie. Nous avons eu 140 agriculteurs inscrits en prairies et parcours sur 28 territoires, et 44 en agroforesterie sur 10 territoires.