Édito de Pierre Marcille
« Compensation environnementale : d’autres voies à rechercher »
Édito de Pierre Marcille
Agriculteur à Vert-le-Grand (Essonne), Pierre Marcille est président de la Safer Île-de-France. Il prend la parole.
Agriculteur à Vert-le-Grand (Essonne), Pierre Marcille est président de la Safer Île-de-France. Il prend la parole.
Pierre Marcille préside la Safer Île-de-France.
« Depuis longtemps, la forêt privée française connaît la notion de ''compensation'' puisque la loi impose que toute réduction de surface boisée, au-delà d’un certain seuil, soit compensée par une replantation avec un coefficient multiplicateur de 1 à 5.
Il en va de même désormais en matière de compensation environnementale, devenue obligatoire depuis la loi Biodiversité de 2016. Toute perte de biodiversité, toute destruction de zones humides, dues à la réalisation d’infrastructures, doivent faire l’objet de mesures compensatoires, avec une obligation de résultat, contrôlées pendant une durée de trente à cinquante ans.