Moisson
Colza : le point sur les récoltes en Île-de-France
Terres Inovia a livré les premières estimations des rendements parcellaires bruts en Île-de-France.
Terres Inovia a livré les premières estimations des rendements parcellaires bruts en Île-de-France.
Il faut se rappeler que l’installation automnale de la culture avait été très bonne, explique l'institut technique Terres Inovia dans un communiqué du 31 juillet. Les colzas ont sans doute tiré profit de cet avantage pour encaisser une météo contrariante.
À l’exception de quelques secteurs où les larves d’altises n’ont pas été bien contrôlées, la région a évité les attaques importantes de ravageurs dans l’ensemble. Sans surprise, les sols humides hydromorphes paient davantage les conséquences de la météo pluvieuse. Le manque important de rayonnement durant toute la floraison et le développement de maladies en fin de cycle (mycosphaerella en particulier et cylindrosporiose) sont aussi à considérer cette année. Enfin, poursuit l'institut, nous ne devons pas écarter la problématique de salissement automnal (ray-grass surtout) et salissement tardifs dans les parcelles humides (matricaires, laiterons, coquelicots…).
Selon les premières estimations de rendement de l'institut, les rendements sont estimés à 32 à 33 q/ha dans l’Essonne (de 15 à 45 q/ha). Dans ce secteur, le mycosphaerella a contaminé très tôt les siliques, au sud d’Etampes notamment. Il manque 6-7 % du rendement par rapport à la moyenne quinquennale. Les résultats sont hétérogènes tout comme dans les Yvelines (18-37 q/ha, moyenne 31-32 q/ha) qui se distingue par des résultats liés à l’aptitude des parcelles à drainer ou non les eaux de pluies. Il manque dans les Yvelines 10-12 % par rapport aux scores moyens pluriannuels.
Dans le Val d’Oise, les résultats affichent souvent des chiffres autour de 34-36 q/ha (19 à 45 q/ha).