Portrait
Charles-Antoine de Vibraye et Cheverny
Charles-Antoine de Vibraye est un chef d’entreprise et conservateur de patrimoine qui consacre sa vie au château de Cheverny.
Charles-Antoine de Vibraye est un chef d’entreprise et conservateur de patrimoine qui consacre sa vie au château de Cheverny.
Le château de Cheverny est avant tout une histoire de famille qui dure depuis plusieurs siècles. Charles-Antoine de Vibraye perpétue cette tradition depuis son installation au château de Cheverny en 1994, alors qu’il était âgé de seulement 28 ans. Avant même d'emménager sur le domaine, il se prépare déjà à sa future vie : « C’était tellement imprégné en moi que je m’y voyais tôt ou tard, bien aidé par mes études et mes expériences professionnelles », détaille le marquis.
Un métier à temps complet
Il explique son rôle de conservateur de patrimoine : « C’est une grosse responsabilité, il ne faut jamais être négligent ». Entretenir un monument historique comme le château de Cheverny oblige à « une gestion quotidienne avec un travail de prévention, explique le marquis. Vous êtes le médecin généraliste de votre patrimoine, pas le spécialiste, mais celui qui oriente ».
Le marquis de Cheverny se considère avant tout comme un chef d’entreprise. Il s’occupe prioritairement de sujets « qui ne se voient pas », comme l’administratif ou la gestion financière. « Ce métier de chef d’entreprise est passionnant, mais contrairement à d’autres métiers, il ne s’arrête jamais. » Cette occupation permanente, le propriétaire du domaine la vit sereinement : « Sans Cheverny, je ne sais pas ce que j’aurais fait, donc c’est normal pour moi et ça fait partie des astreintes ».
Un engagement pour la nature
Le propriétaire de Cheverny n’est pas lié seulement au château. Il est également conseiller municipal de la ville de Cheverny depuis 1995 et président du syndicat des forestiers privés de Loir-et-Cher (Fransylva 41). « La gestion forestière est passionnante, et c’est un sujet primordial, surtout aujourd’hui. » D’autant que la nature et l’environnement sont des sujets qui animent le marquis, voire l’interrogent : « Cinq canicules par an et trembler pour ne pas qu’il y ait de feux, c’est très inquiétant ».
Réflexion sur la transmission
Charles-Antoine de Vibraye se destine à transmettre le flambeau à son fils, Maximilien. Toutefois, selon le marquis : « Quand on a commencé à transmettre, le plus dur est de savoir si on part complètement ou est-ce qu'on le fait à moitié ? ». Dans tous les cas, il est certain, quoi qu'il arrive, que la relation entre Cheverny et Charles-Antoine de Vibraye restera éternelle.