Campus Bougainville : le ministre de l’Agriculture valorise l’enseignement agricole
Alors que la réouverture des lycées agricoles est effective depuis ce mardi 2 juin, le ministre de l’Agriculture, Didier Guillaume, s’est rendu au campus Bougainville de Brie-Comte-Robert le vendredi 29 mai.
« Il me paraît important de rouvrir les établissement agricoles afin de redonner accès à l’enseignement et d’accueillir les éléves », a insisté le ministre de l’Agriculture et de l’Alimentation, Didier Guillaume, le vendredi 29 mai alors qu’il visitait le campus Bougainville de Brie-Comte-Robert à quelques jours de la rouverture de l’établissement ce mardi 2 juin.
Dans cet établissement où l’on n’a enregistré qu’1 % de décrocheurs, le ministre a souhaité, à travers cette visite, valoriser la continuité pédagogique pendant et après le confinement. Il faut dire que l’établissement est à la pointe des cours à distance, certaines formations étant déjà dispensées ainsi au niveau du CFPPA.
« Si les cours à distance ont bien fonctionné, pour la pratique, c’est plus compliqué. C’est pour cela qu’on fait revenir les apprentis et qu’il faut reprendre les stages. Dans un champ, la distanciation physique est plus facile que dans un bureau », a souligné le ministre.
Il est également venu constater les mesures sanitaires et de distanciation sociale (un élève par chambre à l’internat, un accueil à la cantine réduit de 50 %…) mises en place, tant au lycée qu’au CFPPA, pour 170 jeunes (140 lycéens sur 500 et 30 apprentis) auxquels s’ajoutent les adultes en formation – qui ont repris le 25 mai.
« Les choses sont bien faites. Tout est fait pour que les élèves reprennent l’école sans risque ».
Si certaines classes reviennent jusqu’au 3 juillet, comme les secondes, d’autres ne reviendront que quelques jours mais seront formées à travers les stages et l’apprentissage en entreprise. Le but : que 100 % des élèves continuent à être formés.
Mobilité, agilité et volonté d’anticipation de l’ensemble de l’équipe sont les maîtres-mots du campus Bougainville et de l’enseignement agricole en général, en cette période compliquée.
Quant à l’exploitation agricole, elle a poursuivi son activité tout au long du confinement. La boutique est restée ouverte et le nombre de paniers de légumes vendus a été multiplié par deux, passant de 40 à 80. Viande en caissette et productions des serres horticoles sont vendues en direct.
« Bref ici, j’apprends mon métier de demain et je veux vendre. Je tiens à la partie économique dans la réforme des programme de l’enseignement agricole. Nous devons être exemplaires en tout point », a conclu Didier Guillaume, qui a aussi longuement échangé avec des adultes en formation au CFPPA.
Laurence Goudet-Dupuis