Bernard Lecocq, éleveur de reines
Bernard Lecocq, apiculteur à La Chapelle-Rablais (Seine-et-Marne), s’est spécialisé dans l’élevage de reines.
Si Maya l’abeille est la plus connue des reines des abeilles, des éleveurs sont spécialisés dans la production de cet insecte, seul individu femelle de la ruche à être fertile. C’est le cas de Bernard Lecocq qui a installé son élevage à La Chapelle-Rablais.
Sur son exploitation individuelle, il élève trois à quatre cents reines par an. Il a opté pour l’espèce Frère Adam, une abeille douce et plus productive.
Ancien salarié d’une imprimerie, cette activité est pour lui une reconversion professionnelle après un licenciement pour raisons médicales. Les quelques ruches qu’il possédait depuis une douzaine d’années pour son plaisir lui permettait de se « vider l’esprit ».
Aujourd’hui, l’activité d’éleveur lui permet de travailler à son rythme et sans transhumance de ses ruches.
Ces dernières sont implantées à La Chapelle-Rablais, entre son domicile et l’exploitation de polyculture de Sébastien Couteau.
L’élevage de reines est une activité saisonnière qui se prépare tout au long de l’hiver avec des livraisons courant avril. Un important travail de surveillance est nécessaire.
Les reines sont vendues avec cinq à six cadres d’abeilles à des apiculteurs, professionnels comme amateurs.
Il produit également un peu de miel, car il a besoin d’abeilles, mais cette production reste secondaire (environ cent cinquante ruches en production).
Bien qu’installé au cœur d’une zone de polyculture, Bernard Lecocq n’a « aucun souci avec les traitements phytosanitaires grâce au travail respectueux de ses voisins. La véritable calamité est le varroa qu’il est nécessaire de bien éradiquer ».
En fonction des périodes de floraison, il produit du miel de printemps, de colza et de forêt, même s’il se considère avant tout éleveur. Pollen, gelée royale, faux bourdons… Bernard Lecocq vous fait parcourir un voyage sur la vie d’une reine.