Région Centre-Val de Loire
Assises de l’eau, et après ?
La Région Centre-Val de Loire organisait ses premières Assises de l'eau le 7 novembre. Dix Jeunes agriculteurs ont participé aux débats.
La Région Centre-Val de Loire organisait ses premières Assises de l'eau le 7 novembre. Dix Jeunes agriculteurs ont participé aux débats.
La Région Centre-Val de Loire, en collaboration avec le Ceser (Conseil économique social environnemental régional), organisait ses premières Assises régionales de l’eau le 7 novembre à Tours (Indre-et-Loire).
L’événement avait pour but « de définir une culture commune de l’eau » d’après François Bonneau, président de la Région. Avec l’organisation d’un tel événement, l’objectif affiché de la Région est de se placer comme animatrice des questions de l’eau au sein des territoires pour trouver des solutions autour de ce vaste sujet. Dans l’enceinte du Palais des congrès de Tours, ce sont 600 acteurs du privé comme du public, des associations et des syndicats, dont dix Jeunes agriculteurs, qui se sont retrouvés pour débattre.
La matinée était composée de deux tables rondes autour des thèmes Comment le changement climatique impose une adaptation des politiques de l’eau et Quelles visions partagées pour une gestion du bien commun en région ? Différents acteurs scientifiques, économiques, politiques, associations de protection de l’environnement, représentants du monde agricole… étaient invités à s’exprimer sur ces questions.
Des ateliers autour de grandes thématiques ont rythmé l’après-midi. L'un intéressait particulièrement la centaine de représentants du monde agricole présents car il avait pour but de répondre à la question Comment adapter les pratiques agricoles au changement climatique ?
« Il n’y a pas de gaspillage ! »
Pour Charles Perdereau, président de Jeunes agriculteurs Centre-Val de Loire, « ces Assises de l’eau ont eu le mérite d’être organisées ». En effet, la tâche n’était pas aisée au vu du nombre de participants ayant des visions diamétralement opposées sur les questions de l’eau.
« En amont de ce rendez-vous, nous avions peur que les débats soient inaudibles. Finalement, les échanges ont été bien maîtrisés et tout le monde a réussi à se parler. C’est une réussite pour la Région », avoue Charles Perdereau. Mais il tient à tempérer : « Les débats ont été sereins, car nous avons discuté de l’eau dans sa globalité, nous n’avons pas abordé les sujets qui fâchent ». Cette rencontre aura tout de même permis aux représentants du monde agricole d’expliquer leur vision aux associations de défense de l’environnement. « Nous avons rappelé que la grande majorité des agriculteurs sont conscients des enjeux qu’il y a autour de l’eau. Ils ne font pas n’importe quoi, car ils savent que la pérennité de l’irrigation sur les exploitations est primordiale. Il n’y a pas de gaspillage ! ».
« Et maintenant président ? »
Mais au terme de cette journée, des questions restaient en suspens. « Que va-t-il ressortir de ces Assises et comment la Région compte aider les agriculteurs ? Ces Assises étaient réussies, mais maintenant il nous faut du concret ! J’ai presque envie de dire à François Bonneau : Et maintenant président ? », conclut Charles Perdereau.