Consultation publique
Arrêté Esod : chasseurs, particuliers et agriculteurs appelés à se mobiliser
Une consultation publique est ouverte jusqu’au 6 juillet concernant les Espèces susceptibles d’occasionner des dégâts (Esod). La FNSEA CVL rappelle qu'il est important d'y participer.
Une consultation publique est ouverte jusqu’au 6 juillet concernant les Espèces susceptibles d’occasionner des dégâts (Esod). La FNSEA CVL rappelle qu'il est important d'y participer.
Après la réunion du Conseil national de la chasse et de la faune sauvage du 8 juin, l’arrêté ministériel portant classement des Espèces susceptibles d’occasionner des dégâts (Esod) du 2e groupe fait l’objet d’une consultation publique jusqu’au 6 juillet. La FNSEA Centre-Val de Loire vous invite ainsi à participer activement à cette consultation publique intitulée Projet d'arrêté pris pour l'application de l'article R. 427-6 du Code de l'environnement et fixant la liste, les périodes et les modalités de destruction des Esod.
Il est important que la profession se mobilise. Ce classement n’a pas pour but d’éradiquer les espèces concernées mais bien de les réguler afin de limiter les perturbations et les dégâts qu’elles peuvent provoquer aux activités agricoles mais également sur la faune, la flore ou les propriétés privées.
Concernant la région Centre, en Loiret, la pie sort du classement. Pour l'ensemble de la région, le corbeau freux, la corneille noire, la fouine et le renard restent classés, ainsi que l'étourneau sansonnet en Indre-et-Loire, Loir-et-Cher, Loiret et Cher. La martre reste classée en Indre-et-Loire, Loir-et-Cher, Cher et partiellement en Loiret.
La FNSEA CVL insiste sur l’importance de garder les espèces classées car les modalités de destruction sont renforcées permettant notamment la destruction par tir ou par piégeage en dehors des périodes d’ouverture de la chasse (par exemple, le renard pour la protection des élevages avicoles). « N’oubliez pas que les associations environnementalistes comptent sur notre non-participation, soyez réactifs ! », rappelle le syndicat.