Région
Alexandra Dublanche visite des exploitations en bio
La vice-présidente de la Région Île-de-France en charge de l’agriculture s’est rendue mardi 11 mai dans deux exploitations en agriculture biologique du sud Seine-et-Marne.
La vice-présidente de la Région Île-de-France en charge de l’agriculture s’est rendue mardi 11 mai dans deux exploitations en agriculture biologique du sud Seine-et-Marne.
Grandes cultures, élevage, verger et transformation en agriculture biologique étaient au programme d’un déplacement de la vice-présidente de la Région chargée du développement économique, de l’attractivité, de l’agriculture et de la ruralité, Alexandra Dublanche, mardi 11 mai dans le sud Seine-et-Marne.
Elle a d’abord été accueillie chez Arnaud et Charlotte Gonfrier, membres du Groupement d’agriculture biologique d’Île-de-France, à Vaux-sur-Lunain, où elle a inauguré un pressoir. Un pasteurisateur et une étiqueteuse complètent l’investissement de 80 000 euros acquis grâce à des aides PCAE* et à la DJA**.
« Ce pressoir nous permet d’être autonomes et de gagner en qualité », explique Arnaud Gonfrier, qui s’est installé hors cadre familial sur cette exploitation de polyculture et arboriculture en bio depuis 1983.
Le couple développe également une prestation de service complète (de la pomme à la bouteille). Outre l’agrandissement du verger, ils ont aménagé un gîte, développé une plateforme de compostage et un atelier productions animales.
À l’avenir, ils envisagent également la création d'une salle de réception.
Dans un second temps, Alexandra Dublanche s’est rendue, aux côtés du député Jean-Louis Thiériot et du président de l’Union des maires ruraux, François Deysson, sur l’exploitation de polyculture de Franck Gille, à Villemer.
« Si je me suis converti à l’agriculture biologique, c’est aussi pour des raisons économiques », explique Franck Gille qui considère cela comme un challenge.
Malgré la présence de luzerne sur 30 % de la surface, sa principale difficulté réside dans la faiblesse des taux de protéines. Des propos appuyés par le président de la FDSEA 77, Cyrille Milard : « C’est la vraie difficulté quand on n’a pas d’élevage ».
Alors qu’il va récolter sa première récolte en bio — à l’issue des trois ans de conversion —, Franck Gille conduit un projet avec un collègue pour produire huile et farine, voire réaliser de la prestation.
« L’Île-de-France est la première région de conversion au bio depuis trois ans. Maintenant, il nous faut négocier pour l’aide au maintien. Cela ne peut se faire qu’avec vous », a conclu la vice-présidente de la Région. L’accent a également été mis sur le délai de paiement des aides.
*Plan de compétitivité et d'adaptation des exploitations.
**Dotation jeune agriculteur.