Agriculteurs, soyez acteurs du Grand débat national !
L’agriculture ne peut être écartée des discussions du Grand débat national. L’heure est à la prise de parole.
Face à la crise que traversent notre pays et ses institutions, le Président de la République a lancé depuis plusieurs semaines un Grand débat national qui se tient actuellement dans toute la France au sein de nombreux échelons territoriaux. Le but est « de forger, par les remontées et contributions, un nouveau pacte économique, social et environnemental et de structurer l’action du Gouvernement et du Parlement dans les prochains mois », a annoncé Emmanuel Macron le 15 décembre dernier.
L’agriculture doit avoir toute sa place dans ce débat. En effet, sans agriculture, qu’adviendra-t-il de la vitalité économique de nos territoires ruraux alors que 3,5 millions de personnes travaillent dans le secteur agricole de l’amont à l’aval ? C’est près de 14 % de la totalité des emplois en France. Sans agriculture, comment relever le défi du développement économique des territoires ruraux ?
Quel avenir pour nos villages, lorsque les agriculteurs, les sédentaires de la terre, ne seront plus ? Quel impact sur nos écoles, sur la vitalité de nos commerces, sur la vie citoyenne et associative ? Quel avenir pour nos paysages que le monde entier nous envie ? Sans agriculteurs qui les entretiennent au quotidien, quel serait le nouveau visage de la France ?
Quel avenir aussi pour notre sécurité alimentaire et celle de l’Europe tout entière ? Qui pour nous nourrir ? Doit-on compter sur les importations, sur une agriculture aux mains de firmes ou, au contraire, faire le choix d’une agriculture à taille humaine, durable et qualitative, si caractéristique de notre pays ?
Ces questions, un agriculteur se les pose chaque jour lorsqu’il constate le décrochage constant de notre agriculture du peloton de tête dans le monde et en Europe. Tous les secteurs et tous les territoires agricoles sont concernés et lorsque l’agriculture est malade… c’est la ruralité tout entière qui tousse !
Fort de ces enjeux, la voix des agriculteurs doit être portée dans ce débat, d’une part en tant que force vive des territoires ruraux mais aussi en tant que professionnels refusant la confiscation du débat par des structures militantes désireuses d’imposer les options les plus radicales à notre secteur. C’est pourquoi, la FDSEA du Loiret incite l’ensemble des agriculteurs, en tant que citoyens, à prendre la parole lors des débats qui essaimeront en local et à déposer leurs contributions sur la plateforme numérique ouverte à cet effet. La FDSEA du Loiret met à disposition de ses adhérents un document de contribution disponible dans l’Info FDSEA de la semaine.
Liste non exhaustive des débats dans le Loiret
- Gien, vendredi 22 février, 20 heures, Maison des associations,
- Montargis, jeudi 28 février, 18 heures, salle Henriet-Rouard ; jeudi 7 mars, salle Girodet, cour de l’hôtel-de-ville,
- Saint-Jean-de-Braye, réunion salle Jean-Baptiste-Clément le 28 février, de 19 à 21 heures. Beaune-la-Rolande, samedi 9 février, à 15 heures, dans la salle des mariages,
- Ligny-le-Ribault, vendredi 8 mars, 19 h 30, salle polyvalente. Un cahier de doléances est ouvert à l’accueil de la mairie,
- Pithiviers, lundi 25 février, à la salle des fêtes.