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Une piscine d’eau chaude pour remettre les vaches sur pattes

La Cuma de Baillou s’est dotée d’une piscine à vaches. Lorsqu’un bovin reste couché sans s’alimenter après un vêlage difficile, par exemple, cet outil permet de les aider à se rétablir.

Baillou est la seule Cuma de Loir-et-Cher à posséder une piscine à vaches. Cet équipement d’hydrothérapie bovine, d’une valeur d’environ dix-huit mille euros, permet de relever l’animal après une fièvre de lait ou un vêlage difficile. Ces cas, parfois mortels pour l’animal, touchent en moyenne deux vaches par troupeau. La piscine à vaches de Baillou, acquise il y a trois ans, est utilisée une douzaine de fois dans l’année sur le secteur de la Cuma et les communes limitrophes.

Le principe est simple : la vache est portée jusqu’à la piscine, à l’aide d’un tapis antidérapant tiré par un câble relié à la remorque. « Le plus dur, c’est de la retourner sur le tapis », confie Stéphane Chapuis, animateur de la FDCuma. Une fois dans le caisson étanche, de trois mètres, la vache se redresse sur ses pattes selon le principe de la poussée d’Archimède. L’eau chaude remplit peu à peu la cuve jusqu’à mi-panse. Avant d’être versés, les trois mille litres d’eau sont chauffés autour de trente-sept degrés par deux bonbonnes de gaz. Cette étape dure trois heures.

Le bovin reste dans l’eau chaude entre sept et dix heures et retrouve l’appétit : plus il rumine, plus l’eau garde la chaleur. Une fois l’opération terminée, le caisson est vidangé lentement afin que l’animal reprenne ses appuis. Avec ce système, cumulé à un diagnostic vétérinaire et parfois une injection, une vache sur deux est sauvée en moyenne.

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