Élevage
Une cabane mobile pour les bergers de Courances
Le Parc naturel régional du Gâtinais a acheté une cabane pastorale mobile, qui était présentée le 6 mai à Courances (Essonne). Elle sera mise à disposition d'un couple de bergers itinérants.
Le Parc naturel régional du Gâtinais a acheté une cabane pastorale mobile, qui était présentée le 6 mai à Courances (Essonne). Elle sera mise à disposition d'un couple de bergers itinérants.
Le Parc naturel régional (PNR) du Gâtinais a acheté, avec le soutien des Départements de Seine-et-Marne et de l’Essonne, ainsi que de la Région Île-de-France, une cabane pastorale mobile.
Fabriquée dans la Drôme par l’entreprise BCB, elle était présentée par le gérant de l’entreprise, Philippe Brun, jeudi 6 mai à Courances (Essonne).
Longue de 6 m et large de 2,50 m, la cabane abrite une kitchenette, une douche, un lit et une petite salle à manger. Un poêle à bois permettra au jeune couple de se chauffer, et l’autonomie en électricité sera assurée grâce à un panneau solaire.
De même, le gaz pourra être utilisé et l’eau sera branchée à partir d’une citerne sur le véhicule des bergers.
Le choix de la maison mobile a été fait au vu des coûts de fabrication : 35 000 euros pour une cabane mobile, contre 100 000 à 200 000 euros pour un chalet fixe.
Le grand avantage de cette mobilité est qu’un véhicule pourra déplacer cette cabane dans les différents alpages de la forêt de Fontainebleau, à Noisy-sur-École (Seine-et-Marne) et aussi à Courances.
Conçue en partenariat avec le couple, la cabane est isolée en laine de bois, et totalement biosourcée.
Alexandre Faucher, berger, et Audrey Garcia, sa compagne qui fabrique le fromage à partir du lait des brebis, sont très heureux de cette mise à disposition de la cabane par le PNR du Gâtinais. « Nous avons passé l’hiver dans un van à côté de nos brebis, cela va nous changer la vie ! », se réjouit la jeune femme.
Le besoin de cet habitat mobile devenait nécessaire à cause des problèmes de vols de brebis et surtout d’agneaux de plus en plus récurrents.
D’après Alexandre Faucher, rien qu’en 2020, quinze à vingt animaux ont été dérobés. En étant sur place, il a pu dissuader quelques tentatives.
Une autre problématique est celle de la potentielle arrivée du loup dans la région. Il va falloir surveiller plus intensément ce troupeau d’environ 350 brebis. Ce sera donc plus aisé avec la cabane mobile.