Unanimité autour de l’agriculture au conseil régional
La dernière séance plénière du conseil régional a consacré une bonne part de ses travaux à sa politique en faveur de l’agriculture et du développement rural, le 15 octobre à Orléans (Loiret).
C’est une belle unanimité qui préside aux débats autour des deux premiers rapports présentés lors de la dernière séance plénière de la chambre régionale du Centre Val-de-Loire, le 15 octobre à Orléans (Loiret).
Deux rapports emblématiques de la politique menée par l’équipe en place, le premier sur l’agriculture, le second sur le programme de développement rural Feader.
La vice-présidente du conseil, en charge de l’Agriculture, Marie-Madeleine Mialot, présente les mesures régionales en faveur de l’agriculture. « La région consacre chaque année des moyens considérables pour son agriculture, à travers les Cap’filières et les Contrats de solidarité territoriale notamment », rappelle-t-elle avant de poursuivre : « Au moment où les éleveurs sont fortement touchés par la crise et la sécheresse, la région se mobilise par la mise en place d’un plan de soutien exceptionnel. »
Elle en donne ensuite les grandes lignes : « Deux millions d’euros pour soutenir l’élevage, orienter l’appel à projet Feader 2016 d’aide à la formation, un soutien régional à l’investissement et travailler avec la restauration collective. »
Au cours du débat qui a suivi, aucune voix ne s’est élevée pour remettre en cause l’opportunité de cette décision. « C’est essentiel que l’on puisse apporter ces aides », pointe Nicolas Perruchot (UPRC), qui ajoute : « Mais j’aimerais que l’on puisse anticiper un peu plus les choses... »
Pour Marc Brynhole (PC-FG), « il faut répondre à cette urgence »... Martine Salmon (PS-PRG) ne dit pas autre chose : « Les agriculteurs sont dans la difficulté et la souffrance, on doit se féliciter de cette aide rapide à laquelle s’ajoutent les aides de longue durée. »
Beaucoup d’élus relèvent l’opportunité de travailler avec la restauration collective : « Cependant, il y a des freins, c’est parfois un parcours du combattant, il faut supprimer ces difficultés, assouplir tout ça », souligne Martine Salmon. « Nous sommes d’accord sur le diagnostic », reconnaît Isabelle Maincion (UPRC).
« Il faut aller plus loin dans la simplification des marchés publics de la restauration collective », répond Marie-Madeleine Mialot, qui précise : « Il faut que cela vienne d’une disposition législative. »
Le débat sur le programme de développement rural Feader est présenté ensuite par Michelle Rivet, vice-présidente en charge du dossier.
L’enveloppe financière obtenue dans ce cadre est de plus de trois cent quarante cinq millions d’euros, en hausse, dont 80 % pour ses mesures de développement agricole et forestier. L’ouverture des appels à projets aura lieu à l’été 2016.
Elle précise aussi que dans le cadre du programme européen Leader, vingt-huit territoires ont proposé vingt-trois projets pour un montant de trente-quatre millions d’euros, mais l’enveloppe est de vingt-six millions. « Néanmoins, les vingt-trois projets seront retenus, c’est un engagement régional fort en faveur de la ruralité. »