Toulon depuis le mont Faron
Recouvert d’une forêt méditerranéenne, le mont Faron domine la rade de Toulon, son arsenal militaire et l’arrière-pays varois.
Loin de l’animation du centre-ville et des barres d’immeubles longeant le port, le mont Faron à Toulon (Var) est un havre de quiétude qui invite à la balade.
Du haut de ses 584 mètres, il surplombe la ville et l’arrière-pays varois — et notamment le barrage de Dardennes à Revest-les-Eaux.
Si l’on peut atteindre ce sommet en empruntant une route en lacets ou des chemins de randonnée, un moyen plus original s’offre au visiteur : un petit téléphérique rouge qui, après six minutes de promenade aérienne au-dessus d’un quartier résidentiel, conduit directement au sommet.
En prenant de la hauteur, la vue s’ouvre progressivement sur la rade de Toulon et les presqu’îles de Giens à l’est et de Saint-Mandrier au sud qui la séparent de la pleine mer.
Base de la Marine nationale — le porte-avions Charles-de-Gaulle y est actuellement en révision —, Toulon est aussi l’un des principaux ports français pour la desserte de la Corse.
En haut du mont Faron, un réseau de fortifications défensives datant des XVII et XVIIIe siècle est toujours visible. Il servait à la défense des accès maritimes puis terrestres au port militaire de la ville. Neuf forts veillent d’ailleurs toujours sur la rade.
La tour Beaumont, d’où la vue s’étend de l’Ile de Porquerolles au bec de La Ciotat, héberge le mémorial du débarquement de Provence qui s’est déroulé en août 1944.
Lors de son inauguration, vingt ans après cette date historique, le général de Gaulle a échappé à un attentat. À l’extérieur, des engins (canons anti-aériens, anti-char allemand, char américain) entourent le fort.
En poursuivant son chemin au cœur de la forêt méditerranéenne, une fauverie spécialisée dans la reproduction des félins est implantée.